Le Daley's - Restaurant

Le Daley's est situé sur la face ouest du bloc de North State Street où se trouve le numéro 1000. Restaurant américano-international, il a des prix élevés mais pas excessifs, et son menu est un mélange varié de steaks, pâtes et produits de la mer.

C'est un restaurant assez chic avec un design épuré mais très distingué. Les hommes y viennent en costumes et les femmes, dans leurs plus belles robes, et n'hésitent pas à porter leurs plus belles parures pour l'occasion.
Des bagarres entre vampires ont souvent éclaté en son sein lors de réunion entre personnalités entretenant des relations tendues.

Citation :: Venant du Domaine de Anivia

Le chauffeur qui de service est Ernest Smith, je sais encore peu de chose sur lui mis à part qu'il aimait piloter des voitures de course. Je regarde par la fenêtre, nous somme encore dans un endroit boisé le temps de rejoindre l'autoroute. La circulation est dégagée à cette heure tardive mais le voyage devrait durer au moins trois quart d'heure au moins. J'ai maintenant tout loisir d’interroger mon chauffeur sur sa vie.

-Je m’ennuie Ernest, parlez-moi de vous, vous avez une famille ? Des enfants ?

Je le questionne sur tous les sujets qui me passent par la tête, en essayant de ne pas lui poser de question trop personnelles car c'eut été trop tôt. J'évite également de parler d'automobile car je ne souhaite pas m'embarquer dans des discutions que je ne maîtrise pas.

Le temps passe de plus en plus vite tandis que mes questions s’enchaînent.

Ernest prend un ton légèrement nerveux, non pas à cause de la question de la vampire, mais parce qu'il se retient d'appuyer violemment sur l'accélérateur pour pousser le véhicule dans ses dernières limites, comme il aimait tant le faire avec les voitures de courses. Ainsi, ses mots s'enchaînent rapidement, jettant de bref coups d'oeil dans son rétroviseur intérieur, non pas pour observer les véhicules derrière lui, mais pour regarder sa charmante interlocutrice. Il tente malgré tout, dans sa posture, de rester calme, serein et détendu, mais cela semble évident q'à l'intérieur, il bouillonne d'envie d'appuyer sur le champignon.

"Ah, moi ? Ouais... J'avais une femme, 'voyez, mais, bon, elle m'a trompé alors du coup on est séparés. C'pas facile pour la gamine, m'enfin c'est comme ça, c'est Chicago, c'est dur de trouver une femme fidèle aujourd'hui, 'fin, j'veux pas dire que vous l'êtes pas v'savez ! Enfin vous pourriez l'être aussi, enfin, je juge pas quoi."

Ernest semble légèrement confus dans ses paroles, sûrement n'était-il pas habitué à ce qu'on lui adresse la parole pendant qu'il conduisait. Cela se laissait facilement deviner avec le ton presque familier qu'il employait. En temps normal, Ernest était parfaitement capable d'utiliser un vocabulaire soutenu, et distingué, mais conduire un engin lui faisait apparement perdre sa concentration sur sa façon de parler. A croire qu'il ne pouvait se concentrer que sur la route, ou ses mots, pas les deux à la fois.

Le chauffeur se met à me parler d'un ton familier, il m'avait parut d'un bien plus riche langage la dernière fois que nous étions parlé. C'était le jour de son entretien d'embauche il y bien deux semaines de cela. Néanmoins il reste poli et c'est le principal, je décide donc de le laisser continuer. Il m'apprend donc qu'il est célibataire depuis qu'il a découvert que sa femme le trompait avec un autre. N'ayant jamais vraiment connu d' amour concupiscent et sachant que je n'en connaîtrai jamais, je ne me suis jamais posé se genre de question. Le sensation la plus proche de l'amour pour un vampire est celle du lien de sang qui ne souffre que très rarement de trahison. Je laisse échapper un petit rire à la fin de sa phrase.

-Alors vous pensez que je puisse être la seule femme honnête de Chicago ? Je suis flattée. Je n'ai jamais eu de véritable liaison amoureuse avec un homme. Donc on peut en effet dire que je ne pratique pas l'adultère. Alors comme ça vous avez décidé de ne plus vous laisser attirer par les femme ? Si c'est le cas, c'est bien dommage l'autre soir j'aurais juré voir Lynn Hodgson vous admirer par la fenêtre de la chambre qui donne sur la cour. Enfin bon, je me fais peut-être des idées.

J'avais été sincère sur le fait que je n'avais pas connu l'amour, mais ce que j'ai dit sur Lynn Hodgson une des femmes de chambre n'est que le fruit de mon imagination. Je pense que créer un couple permet d'avoir de l’influence sur deux personnes à la fois.

Un peu plus tard, la limousine entre dans Chicago.

-Quelle heure est-il ?

Je ne porte pas de montre sur moi, un défaut qui me rend vulnérable quand je suis seule car la maîtrise du temps et primordiale pour un non-mort. Je compte arriver juste assez en retard au rendez-vous pour me faire désirer sans que le retard ne sois grave.

Lorsque la vampire parle de la femme de chambre observant Ernest en discrétion par la fenêtre, il s'éclaircit la gorge, puis ressert d'une main la cravate qu'il porte avant de la reposer sur le volant et de garder son regard fixe sur la route.
Lorsqu'elle lui demande l'heure, il regarde la montre à son poignet puis, tout en repositionnant sa main sur le volant, répond d'un ton plus sérieux et plus professionnel que celui employé un moment auparavant :

"Il est précisémment 21h45 madame."

Profitant du fait que Ernest ne peut voir, je fais un grand sourire savourant ma victoire quand j’aperçois que mon annonce lui fait de l'effet. Il ne restera plus qu'a trouver quelque chose pour Lynn.

''Madame'', c'est exactement l'appellation que j'attendais pour le soumettre un peu plus.

-Merci Ernest, mais à partir de maintenant je souhaite que vous m’appeliez princesse, ou dame Anivia. Ce n'est pas très grave si vous oubliez mais je tâcherais de vous le rappeler. Et si vous y pensez de manière régulière, je trouverai un moyen de vous récompenser.
Garez-vous là, et prévenez moi quand il sera 22h15.

Je lui indique un parking souterrain dans la rue du Daley's, Une fois la voiture garée je sort de mon sac à main du maquillage. Cette fois, je ne met pas de fond de teint, au contraire, ma pâleur ne me rendra que plus belle au milieu de tous ces vampires. Je privilégie le rouge à lèvre et noircis légèrement mes cils et mes sourcils. Je me regarde dans le miroir et me trouve parfaite.

-Dites Ernest, comment me trouvez-vous ?

Le chauffeur, bien que tentant de cacher sa surprise, jette un regard interrogateur à la vampire en la regardant dans son retroviseur, mais s'exécute. La voiture tourne en ville pendant à peu près dix minutes avant de trouver le dit parking souterrain dans lequel Anivia avait demandé à Ernest de se garer. Le parking est remplit de véhicules en tout genres, notamment de véhicules garés sur des places réservées aux clients des hôtels environnants. Les néons au plafond génèrent une forte lumière éclairant les moindres recoins du parking, à l'exception de quelques zones d'ombres parcemées au hasard dans la surface. Ernest trouve une place, et s'y gare.

Suite à la question de la vampire, le chauffeur répond en faisant un signe de tête approbateur :

"Vous êtes sublime dame Anivia."

Ernest apprend vite, je pensais que le soumettre à ce genre de choses prendrait plus de temps. Apparemment, il me trouve splendide. Bon assez traîné, il faut que je me rende au rendez vous. J'essaye plus ou moins d'arriver à 22 heures 22, il y a peut de chance que cela fonctionne et encore moins de chance pour qu'on le remarque mais je suis attachée à ce genre de rituels stupides. Au pire si quelqu'un me faisait la remarque je n’aurais l'air que plus mystérieuse.

-Merci Ernest votre compliment me touche. Je vais y allez maintenant, profitez en pour dîner, vous promener ou faire ce que vous voudrez mais revenez vers deux heures et attendez-moi ici.

Je ne sais pas combien de temps allait durer l’événement mais il est presque sûr que je ne serais pas de retour avant deux heures du matin. Je sort mon portefeuille et lui tend un billet de 500 $,

-Je pense que cela devrait suffire, voyez cela comme une prime. A plus tard Ernest, amusez-vous bien.

Je sort de la voiture et me dirige vers l’ascenseur. Quelques minutes plus tard je me tiens devant le restaurant. J'entre d'un pas sûr et confis mon sac ainsi que mon manteau à l'ouvreur.

-Bonsoir, je vais manger avec monsieur Hallway, pourriez-vous me conduire à sa table s'il vous plais ?

L'homme, vêtu d'un smoking, et portant une moustache typique des années 20, regarde la jeune femme des pieds à la tête, passant les affaires de la jeune vampire à un subalterne -l'homme n'étant apparement pas un simple ouvrir- avant d'aller vérifier dans le registre. Il ballade son doigt sur les pages du livre, puis, relève la tête vers la vampire et lui dit, avant de replonger son regard dans le registre, vérifiant on ne sait quelle information :

"Hmmm... Miss... Rudhall ? C'est bien cela ?"

Il se redresse, puis lui demande de le suivre. Il fait traverser la salle à Anivia, c'est un soir plutôt calme, à peine la moitié des tables sont occupées. Elle est amenée jusqu'à une table reculée que peu de clients entourent, clients qui se trouvent, de toute manière, à au moins cinq mètres de distance de la table, ce qui rend les discussions plus discrètes.
Anivia découvre le vampire qu'elle devait rencontrer, il a le physique d'un homme d'un peu moins de la quarantaine, vécu comme un détective, portant, et ce, même à table, un long imperméable beige.

"Voici Miss Rudhall, Mr. Hallway."

Ce dernier jette un bref coup d'oeil à la vampire puis dit au serveur :

"Merci, comme d'habitude, n'amenez la carte que si nous la demandons."

"Bien monsieur."

Il s'éloigne et Lawrence fait signe à la ventrue de s'asseoir à sa table, juste en face de lui. Il ne daigne pas se lever, et tirer la chaise d'Anivia, cependant il garde un air assez distingué. Il observe la vampire, ses vêtements notament, et il n'a pas l'air très réceptif aux codes vestimentaires habituels des ventrues.

"Bon, j'imagine que vous connaissez déjà mon vrai nom. Et je connais le vôtre. Passons les présentations. C'est Lodin qui vous envoit, c'est ça ? Hmm... Une gentille petite soldat que voilà. Mais bon, on est tous passés par là. Bref. Si vous êtes là c'est pour une bonne raison. Vous connaissez bien la situation avec les Anarchs de Chicago ?"

J'acquiesce et souris en entendant mon nom, cependant, l'idée que mon nom sois fourni alors que mon rival (appelons le ainsi) a droit à un nom de code.

Apparemment, l'homme à qui j'avais confié mes affaires est plus qu'un simple ouvreur. Je songe un instant à m'excuser puis me ravise en me disant qu'il était bon pour les humain de recevoir une leçon d'humilité de temps à autre. Je me contente donc de lui sourire.

L'homme me conduit à la table de Lawrence. Ma bête rugit à la vue de ce dernier, mais j'arrive facilement à la calmer, il semble plus vieux que je ne l'avais imaginé, mais je sais bien que l'âge apparent d'un vampire n'a strictement rien à voir avec son expérience.

Je n'aime pas le ton sur lequel il me parle, je n'en laisse laisse rien paraître pour le moment. Quand voilà qu'il me parle d'anarchs. Je saute sur l'occasion pour lui répondre sur un ton poli mais glacial.

-Ces révolutionnaires semblent vouloir abolir le pouvoir du Prince, mais les vampires ont tous besoin de chefs, si chacun était libre de ses actes on pourrait dire adieu à la Camarilla. Tous les ventrues censés savent ça. Mais vous semblez faire une exception à cette règle Lawrence. J'ai ouïs dire que vous entretenez une relation avec eux. Vous jouez là un jeu dangereux dans lequel je ne vous suivrait pas.

L’atmosphère s'est un peu tendue, mais au moins je lui ai montré mes convictions, il sait que je ne traiterait jamais avec ses ''amis''. Je le regarde droit dans les yeux, que va-t-il répondre à ça ?

Lawrence relève la tête, un sourire en coin, et répond en ricanant :

"Ha, je vois que Lodin vous as déjà parlé de mes liens avec les Anarchs. Beau salaud celui-là. Il m'envoit un novice pour lui confier une mission impliquant les Anarchs, mais en profite pour me cracher dessus. Ouais, j'ai des liens avec les Anarchs, et alors ? Vous êtes encore jeune, vous apprendrez à connaître Lodin et ses machinations, vous verrez."

Lawrence sort un gros cigare de l'intérieur de son imperméable, l'allume, puis commence à le fumer lentement, déposant les éventuelles cendres dans le cendrier posé sur la table.

"Un petit conseil ? Apprenez à vous taire, surtout quand on est jeune, comme vous. Si vous aviez eu à faire à mon sire, vous auriez déjà connu la Mort Ultime, mais je suis tolérant. Voyez-vous, Lodin vous a envoyée ici car il m'a lui-même donné des instructions pour vous. Vous allez devoir fricoter avec des Anarchs ma petite, et ça, ça n'a rien à voir avec mes relations. Lodin n'a pas confiance en moi, c'est pour ça qu'il m'a demandé de vous transmettre ses ordres, car je suis le mieux placé chez les ventrues pour vous amener aux Anarchs. En réalité, Lodin cherche à apaiser les tensions de la ville en se mettant les Anarchs dans la poche. Autant dire que Lodin cherche à protéger sa place en ralliant les Anarchs à la Camarilla. Du moins, diplomatiquement. En clair, Lodin veut que vous rencontriez les Anarchs, et que vous leur vendiez les bienfaits d'une alliance entre la Camarilla et les Anarchs. Ce sera sans doute assez facile pour vous, vous semblez apprécier Lodin suffisament pour aller faire sa pub chez mes "relations" !"

Wyatt se présente à la réception.

-Bonsoir, je suis Wyatt Edwards. Monsieur Ba... Hallway m'a convié. Veuillez m'excusez ma langue à fourché. Pouvez vous m'annoncer et me conduire à lui je vous prie?

Le réceptionniste consulta son registre, après avoir jeté un bref coup d'oeil à Wyatt.

Là encore je n'aime pas son attitude hautaine.

-Lodin est votre sire et votre prince, vous devriez lui témoigner plus de respect. Un vampire tel que lui n'a pas besoin de faire des machinations contre vous, il pourrait vous offrir la mort ultime sans avoir à craindre les justicars. C'est bien lui qui m'a demandé de me méfier de vous.
Apparemment votre sire a bien plus confiance en la ''novice'' que je suis que en son propre Infant.
Me taire ? James Kassinder, mon sire m'a appris à différencier mes supérieurs et ceux qui me sont égal voire inférieurs. Vous êtes dans la deuxième catégorie malheureusement pour vous.

Je marque une petite pause et reprend d'un ton plus calme.

-Je ne compte pas être dans vos ennemis Lawrence, mais l'attitude hautaine que vous montrez pourrait y contribuer. Je ne pense pas que s'allier à ces chiens galeux soit une bonne idée, mais si Lodin le demande, c'est qu'il doit avoir une bonne raison. Je mènerais cette mission à bien. J'ai juste deux questions : Votre sire a un argument de poids que je puisse utiliser pour les faire pencher de notre coté ? Et qui dois-je rencontrer, ces criminels ont-ils un chef ou quelqu'un suffisamment influent pour prendre des décisions au nom de tous ?

La fumée qu'il respire me dérange, mais je ne dit rien car autant attendre quelques minutes de plus qu'il ai fini de me donner ses informations. Ma bête se réveille, un vampire viens d'entrer dans le restaurant. Je dois rester sur mes gardes, et si c'était un piège ?

Lawrence ricanne en entendant les paroles de la vampire :

"Mon sire ? Vous êtes bien vantarde ma petite. Lodin n'est en aucun cas mon père, je ne lui dois rien. Quant à la politique de Chicago, vous aurez bien le temps de la découvrir, vous êtes jeune mais votre langue est déjà bien pendue, et elle débite un taux d'inepsies à la minute qui est assez impressionant. Qu'est-ce que vous croyez ? Que parce que nous soutennons la Camarilla nous sommes tous à genoux devant le prince de Chicago ? Si vous désirez soutenir Lodin, c'est votre problème, mais n'essayez pas de faire croire à qui que se soit dans ces rues que Lodin est un prince exemplaire, personne ne vous croiras de toute façon."

Il écrase son cigare dans un cendrier posé sur la table puis joint ses mains avant de les poser sur la table devant lui et de fixer Anivia dans les yeux en lui répondant, le menton haut.

"Mon attitude ? Vous apprendrez bien vite que ce n'est pas au plus jeune de faire la loi. En votre cas, que cela vous plaise ou non, vous devrez vous plier à mes instructions, même si ça ne m'intéresse en aucun cas de jouer au colonnel avec ses petits soldats. Je crois à la Camarilla, mais donner des ordres, ne m'intéresse pas. Et je ne pense pas qu'il ai besoin d'une telle hiérarchie dans notre organisation. C'est pour ça que j'admire les Anarchs. Ils arrivent à être solidaires et à tenir tête à ceux qui leur font face sans avoir de chef. C'est ce qui empoisonne la Camarilla aujourd'hui. Mais ça, vous ne pouvez pas vous en rendre compte, à moins que ces machinations ne vous intéresse, n'est-ce pas ? C'est le meilleur moyen de se faire une "place au soleil", si je puis dire."

Au moment ou Lawrence termine sa phrase, le réceptionniste revient, accompagné d'un jeune homme. Il s'agit du second vampire que Lodin avait convoqué pour la mission qu'il souhaitait confier à deux nouvelles recrues Ventrues, deux nouvelles recrues ayant le même sire, chose extrêmement rare, et qui devait donc prouver que son existence n'était pas un risque pour la Camarilla. Lodin souhaitait ainsi tester les deux jeunes vampires en les confrontant à la vie de Ventrue, du moins, comme lui l'entendait. Le réceptionniste présente Wyatt à Lawrence, et ce dernier lui fait signe de s'asseoir à côté d'Anivia. Il sait qu'ils possèdent tout deux le même sire, mais ignore s'ils se connaissent.

"Très bien, vous êtes sans doute la deuxième "nouvelle recrue" de la Famille... Bienvenue, ou pas... A vous de voir. Votre semblable, Miss Rudhall, vous expliqueras plus en détail la mission que Lodin vous a confié. Mais pour faire court, vous devez appaiser les tensions entre la Camarilla et les Anarchs de Chicago... Il se stoppe quelques secondes, puis, tourne son visage vers Anivia : Et en ce qui concerne vos questions... Non, Lodin est en plutôt mauvaise posture avec les Anarchs. Disons qu'ils sont très rancunniers. L'un d'eux a été assassiné il y a une vingtaine d'années et ils pensent que c'est de la faute de Lodin... Et ils n'ont pas tort. Je n'aime pas mentir, mais je pense qu'essayer de les convaincre que le Sabbat est à l'origine de cet assassinat ne peut que être une bonne chose, tant pour nos relations avec eux que notre conflit avec le Sabbat."

Wyaat une fois dans la salle fut d'abord subjugué par la beauté de Anivia. Puis il entendit la voix de Lawrence ballard. Il écouta son discours attentivement afin de trouver sur le moment et rapidement une réponse. Il décida de répondre a son ton agressif par un simple:

-Enchanté également monsieur hallway...

il poursuivit avec le même ton calme qu'il avait commencé:

-J'ai dit ça juste pour la forme, ma réelle réponse est la suivante... je suis venu a la demande de Lodin et non la votre et je ne suis pas venu pour me faire insulter par une comparaison avec cette vampire, elle a beau être une ventrue, elle n'est pas ma semblable. Ensuite "nouvelle recrue" n'est pas la forme, je crois qu'on nous appelle les "nouveaux-né", un vampire de votre rang devrais le savoir mais apparament... pour ce qui est des tensions il y en avait, il y en a et il y en aura toujours ce ne sont pas 2 vampires qui vont changer ça. Apaiser les tensions est possible encore faut-il savoir s'y prendre. Lodin nous envoie réparer ses fautes... c'est parfait, je commençait a rouiller. Et grâce votre dernière phrase, je sais pourquoi je ne suis pas seul dans cette mission Lodin me connait assez bien pour savoir que je ne mens jamais je préfère ne rien dire que mentir. Parfois la sincérité et l'honnêteté sont de la bêtise mais que voulez vous, nous avons chacun nos défauts. Mais je suis sûr que cette charmante jeune vampire qu'est miss Rudhall et dont je n'ai pas saisie le prénom, sait comment mentir. Mais n'oubliez pas que vous n'êtes que celui qui nous transmet les ordres de Lodin et que vous n'êtes pas celui que l'on doit suivre nous sommes jeunes peut-être mais nous apprendrons a rester à notre place quand vous apprendrez à rester a la vôtre, monsieur Ballard.

Après ce monologue il se tourna vers Anivia mit un genoux à terre et lui baisa la main.

-je m'appelle Wyatt Edwards, et vous êtes? En dehors d'une charmante princesse...

Il attendit son prénom... mais Wyatt était-il vraiment obligé de la séduire à la moindre vue de son regard? Mais une jeune vampire si jolie le fais craquer rapidement. Cependant il était content d'avoir réussi a garder le même ton calme tout le long du monologue. il sait être agressif en utilisant les mots sans pour autant crier ou hausser le ton.

-Si j'ai bonne mémoire, quand Lodin m'a parlé de vous il m'a dit que vous étiez l'un de ses infants, si cela est vrai -et je lui fais confiance- le lien que vous avez est très comparable à celui qu'un fils pour son père. Vous trouvez que je dit des sottises ? Je pense juste avoir une vision du monde différente de la votre, celle que mon sire m'a montré alors que j'étais encore humaine.
Je ne soutiens pas Lodin, je soutiens ce qu'il représente. Il est le prince, et c'est à lui que reviens la tache de maintenir l'ordre et la mascarade. Sans chef, comment éviter la surpopulation ? Comment pourrions-nous nous réunir pour combattre le sabbat qui a lui même a une hiérarchie. Sans autorité, nos masques se déchireraient et nous serions bon pour nous faire détruire par ceux qui nous nourrissent.
Les Anarch sont peu nombreux et mettent volontairement la mascarade en péril et pour moi ils valent à peine mieux que le Sabat. Mais si le prince le demande, je suis prête à faire de mon mieux pour les convertir.

Le réceptionniste revient accompagné d'un jeune vampire. Alors que ce dernier parle, je n'arrive pas bien à me rendre compte si il est vraiment sincère ou bien sarcastique. Dans le doute, je continue à l'écouter, je ne peux m’empêcher d'écarter les sourcils tant sa manière de me qualifier change en quelque seconde. D'abord il trouve insultant d'être pris pour mon semblable puis insinue que je suis une mythomane tout en utilisant le mot charmante. Puis me dit explicitement que je suis une charmante princesse.
Le nom du vampire me dit quelque chose, mais quoi ? Mon sire m'a peut-être parlé de lui. Je décide de lui répondre avec le sourire.

-Alors comme ça vous me prenez pour une menteuse ? Je suis Anivia Rudhall et mon sire est le célèbre James Kassinder. Oui je maîtrise l'art du subterfuge mais seulement pour le bien de tous, la mascarade n'est-elle pas un mensonge

J'adresse un petit clin d’œil à Wyatt puis me retourne vers Lawrence.

-Je crois que nous avons comprit le but de la mission et nous ferons de notre mieux. Maintenant dites-nous où trouver ces Anarchs et à qui devons nous parler en priorité pour gagner leurs confiance.

Je connais assez bien les comportement pour savoir que tout groupe est composé de meneurs et de soumis, même si ces rôles sont plus où moins officiels selon les cas.

Lawrence observe le nouveau venu en silence pendant son petit discours d'entrée, puis, une fois celui-ci terminé, il esquisse un sourire, puis, laissant son visage tomber dans le creux de sa main, se met à ricaner frénétiquement, aucunement impressionné par Wyatt. Il se reprend, puis écoute ensuite Anivia lui répondre.
Lawrence sursaute lorsqu'elle lui dit que Lodin a dit qu'il était en réalité l'un de ses infants.

-Qu...Quoi ?! Il osé dire que... Bon sang, vieux chacal puant, sale traître, enfoiré de conspirationniste, ce vieux croûlant ne sait plus quoi inventer pour se mettre les nouveaux-nés dans la poche ! Pff, croyez ce que vous voulez, mais il y a dans le monde des princes bien meilleurs que Lodin ! Il s'est enfermé dans une paranoïa sans nom, il ne sort plus de sa tour d'ivoire, et il passe son temps à raconter des mensonges pour diffuser le doute autour de lui de façon à ce que les vampires pouvant prétendre au titre de Prince s'entretuent ! Vous pensez que de telles pratiques sont dignes de la Camarilla ? J'en doute !

Si le vampire possédait encore un organisme d'être vivant, on aurait pû voir son visage devenir rouge et se gorger de sang. Il resserre légèrement son noeud de cravate, s'éclaircit la gorge, puis poursuit :

-Bon, les Anarchs. Il n'ont pas de..."Quartier Général" officiel. Ils sont divisés en trois groupes, disons, l'un est "dirigé" par Hinds, l'autre Juggler, et le dernier est complètement anarchique, sans chef. Je vous conseille plus d'entrer en contact avec ce qu'on appelle "les socialistes de Hinds", qui auront plus tendance à entendre le discours d'appaisement de Lodin que les autres. Pour cela, il faudra donc rencontrer Hinds. Mais avant ça, vous devrez gagner la confiance de l'un d'eux. Je pense que Joshua est le vampire le plus apte à écouter ce que vous avez à dire... De toute façon, c'est le seul qui acceptera de vous rencontrer si je lui demande. Il réfléchit un instant, puis reprend : Bien, voilà ce que vous devez faire : Rendez-vous tout les deux à la Caverne, un petit bar dans le quartier nord, je demanderai à Joshua de s'y rendre. Vous le reconnaîtrez facilement, un petit homme trapus portant une barbe courte. Si vous ne le voyez pas, dites que vous voulez faire un "Blackjack" au barman, il saura que vous venez voir le vampire, pensant que vous irez jouer aux cartes avec lui. Ensuite, à vous de vous débrouiller pour qu'il accepte de vour faire rencontrer Hinds.

Wyatt écouta tout le discours et le but de la mission. Mais une question qu'il se posait restait sans réponse comment pouvait-il connaitre si bien les anarchs sans être vraiment l'un des leurs.

-Très bien, Anivia je pense, si cela vous convient, de partir demain soir pour mener cette mission a bien pour Lodin.

Wyatt s'approcha discrètement de l'oreille de Anivia et lui chuchota des mots de façon à ce que personne d'autre ne puisse entendre.

- Vous devez avoir eu du mal a me cerné car je suis quelqu'un de difficile a suivre il faut que l'on parle que diriez vous de venir chez moi après où nous pourrons parler en étant sûr de ne pas être écouté par des oreille indiscrète... je vous ramènerais ensuite chez vous ce n'est pas un problème.

Il attendit les deux réponse de Anivia pour demain et pour le soir même.

Apparemment, Lawrence semble se moquer autant de Wyatt que de moi et cela me rassure. Mais son discourt ne tiens pas debout. Je fais donc une dernière tentative pour le replacer dans le droit chemin.

-Pourquoi Lodin mentirait sur sa propre descendance ? Je ne comprend pas la subtilité de ce mensonge. Si j’étais prince et qu'un de mes sujets me faisait honte en allant comploter avec des rebelles je mettrais au contraire le plus de distance entre lui et moi pour pouvoir le faire exécuter si il me gène trop...
Je n'ai pas l'ambition de devenir prince, du moins pour l'instant mais je pense que si Lodin devait avoir un défaut, ça serait de ne pas être assez sévère.
Qu'il ait recourt à des méthodes peu scrupuleuses pour conserver sa place ne me choque pas, mais pourquoi essayer d'être aimé lors-ce-qu'il pourrait être craint.

Il commence alors à parler de la mission. Je n'arrive pas à croire qu'un des groupes soit totalement anarchique, il y a forcement des meneurs. Je pense aussi qu'il faut commencer par aller parler au groupe le plus calme d'abord. Je n'ai jamais entendu parler de la ''Caverne'', sans doute un de ces bars miteux où je ne pose jamais les pieds de peur de me salir. J'accepte cependant d'y aller dans le cadre de la mission mais hors de question de changer ma tenue vestimentaire.

Wyatt me propose que l'on y aille le lendemain soir. Mais je pense qu'il ne faut pas traîner sur cette affaire.

-Plus vite on y sera, plus vite cette mission sera finie, pouvez-vous nous arranger un rendez-vous pour cette nuit ? Wyatt et moi pourrons choisir nos arguments les plus convainquant sur le chemin.

Le vampire jette un bref coup d'oeil à Wyatt, puis Anivia, et enfin, balaye la salle du regard.

-Sauf que ça ne marche pas ainsi ma chère Miss Rudhall, dans quel monde vivez-vous ? Même les princes ne complotent pas ouvertement. Le moindre meurtre commandité par un prince est toujours couvert par des dizaines de mensonges de façon à perdre les vampires et à les monter les uns contre les autres. Voilà pourquoi Lodin n'a m'a pas exécuté, du moins, pas encore. Ca ne saurait tarder, j'imagine, vu qu'il sent que son trône commence à tomber en miettes... Quant à la crainte... Allez plutôt du côté du Sabbat, si tel est votre état d'esprit. La Camarilla n'est en aucun cas supposé être une dictature.

Lawrence se frotte le menton et fronce légèrement les sourcils.

-Ce soir ? Hmm... Comme vous voudrez. J'espère que Joshua sera disponible.

Wyatt écouta le dialogue et fut surprit et quelque peu irrité par la réaction de Anivia. Elle n'était pas d'accord pour attendre le lendemain soir. Donc elle voulait imposer ses règle... Wyatt ayant l'habitude de commander n'intervint cependant pas en s'opposant à la requête de la jeune vampire.

-"Quelle femme", pensa-t-il, "elle aime être aux commandes et gère sa vie comme elle l'entend elle commence vraiment à me plaire."

il dit a Anivia:

-"Ce soir, très bien, si vous le souhaitait ainsi. Cependant je dois avant tout passer chez moi avant et je vous prierez de venir avec moi pour que l'on discute de cette mission, après quoi si vous avez besoin de passer chez vous je vous y emmènerais avant qu'on aillent réaliser cette mission."

Il s'approcha de Lawrence.

-"Très bien", dit-il, "dites nous l'heure exacte et nous y seront."

Fëanor attendit la réponse.

Mais c'est que Lawrence est un vrai idéaliste ! Je ne peux m’empêcher de sourire à l'idée que cet homme croit que la camarilla est synonyme de libertés individuelles, de franchise et de démocratie. Après ce que mon oncle m'a appris, j'en sais assez pour me rendre compte de la naïveté d'une telle pensée. Les humains sont déjà mauvais par nature et ont besoin d'être guidés, alors penser que les vampire seraient mieux dans un régime anarchique ? Il me serait bien plus facile de croire au père noël. Mais je préfère ne rien dire car je n'ai aucune envie de prolonger ce débat plus longtemps.

-Parfait ! Pouvez-vous joindre votre contact et lui demander de prendre rendez vous le plus tôt possible ?

Pourquoi ce ventrue s'obstine à ce que je vienne chez lui ? Dois-je y voir un piège ? En tout cas il est hors de question que je monte dans sa voiture avant de mieux le connaître. Wyatt... ce nom me dit quelque chose, quelqu'un m'en a parlé. Ah ! Je sais, c'est James kassinder, mon oncle. Wyatt est aussi son infant qui viens d'Espagne. Oui ça explique son léger accent.

-Vous êtes bien Wyatt Edwards ? Vous venez d'Espagne et votre sire est James ? James kassinder c'est bien ça? Je vous remercie mais j'ai moi même un véhicule, rentrez chez vous si vous le souhaitez, nous nous retrouverons plus tard dans la soirée.

Il fait un signe de tête à Anivia puis fait un geste de la main vers l'entrée de la salle, là où se trouve un de ses hommes de main, probablement une goule. Ce dernier se baisse légèrement vers Lawrence et le vampire lui dit :

"Veuillez contacter Joshua de ma part, dites-lui que j'ai...deux amis qui voudraient le rencontrer pour une affaire plutôt importante. A la Caverne, comme d'habitude."

L'homme acquiesce puis retourne à l'entrée du restaurant où il prend son téléphone et appelle de suite le dit vampire pour organiser la rencontre. Une poignée de seconde plus tard, il revient et dit à Lawrence :

"Monsieur Joshua sera à la Caverne pour 23h30, Monsieur."

"Parfait." répond Lawrence. Il pose ensuite tour à tour son regarde sur Anivia puis Wyatt et leur demande, les mains jointes devant lui : "Hé bien... Je pense que tout est dit. Vous avez encore des questions, peut-être ?"

Fëanor regarda lawrence et lui dit:

-pas d'autres questions. J'y serais.

Puis il se tourna vers Anivia et s'adressa à elle:

-Je vois clair dans ce que vous pensez vous ne me faites pas confiance cependant j'aimerais que la mission se passe bien donc s'il vous plait, au moins pendant le temps de la mission ayez confiance en moi. Sauf si vous souhaitez que la mission puisse être un échec. Je suis en effet Wyatt Edwards et James est bel et bien mon sire et il me fait confiance sur tout ce que j'entreprends et sur ma personne. J'ose espérer que vous en ferez autant réfléchissez si James Kassinger m'a donné l'étreinte c'était pur hasard? Vous et moi savons très bien que James comme beaucoup d'autres ventrus choisit les personnes à qui il donne l'étreinte et si il me fais confiance alors pourquoi pas vous. enfin pour le moment peut m'importe du moment que vous me donnez votre confiance totale en ce qui concerne cette mission, pour ma part je le ferais car la cohésion d'un groupe est pour moi le secret d'une réussite pour les missions. bien sûr pour les mission en solo c'est une autre paire de manche. A plus tard Anivia.

Il se tourna alors de nouveau vers Lawrence.

-Merci d'avoir pu vous déplacé, monsieur. je vous dit au revoir nous mènerons à bien cette mission.

Fëanor se dirigea alors vers sa Lamborghini. Il mit sa ceinture de sécurité, enclencha la première et démarra en trombe si bien qu'en quelques secondes, on ne le voyez plus depuis l'entrée du restaurent.

Je n'ai aucune autre question, il ne reste plus qu'a aller voir ce Joshua. En plus ne je suis pas trop mauvaise au black-jack même si je préfère le poker, avec un peu de chance je pourrais essayer de faire une partie avec lui pour m'attirer les faveurs de cet homme pendant que je lui parlerais.

-Non merci, je pense que j'en sais assez. J'espère quoi nous nous révérons une nuit plus propice pour parler de la politique.

En fait je n'en pense pas un mot, j'ai horreur que l'on me contredise et cet homme m'a traité comme une petite fille ignorante. J'espère pouvoir une nuit prendre ma revanche en prouvant aux yeux de tous que c'est un traître.

Wyatt est partit, il faudra que je lui dise que nous avons le même sire mais pas tout de suite. Il est vrai que je lui fais confiance dans une moindre mesure. Mais mon James m'a dit de ne jamais faire trop confiance à un autre vampire, il n'a jamais dit que ses autres infant étaient une exception.

Je regarde ma montre, si je dois me rendre dans le quartier nord à 23h30, il faut que je sache si il faut que j'appelle un taxi ou si je peux y aller à pied. J'ai envie de marcher un peu pour me dégourdir les jambes. Dans tout les cas il est hors de question d’appeler mon chauffeur, je lui ai donné jusqu'à deux heures du matin et j'aime tenir mes engagements.