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Nom : Elizabeth « Liz » Rebmann.
Age : 31 ans, Etreinte à 19 ans
Génération : quatorzième
Clan : Pander
Nature : Monstre.
Attitude : Rebelle.
Theme Song : MEEL – Red Fraction. &
Ayreon - Looser.Expérience : 0
Santé :O Contusion
O Blessure légère -1
O Blessure moyenne -1
O Blessure grave -2
O Handicap -2
O Infirmité -5
O Incapacité
Humanité •••••
Volonté •••••
Points de Sang ••••••••••
Atouts/Handicap :- Quatorzième génération
- Sang Clair
- Ambidextre
-----------------------------------------------ATTRIBUTS-----------------------------------------------
Force
•••Dextérité
•••Vigueur
•••Charisme(Sophistique)
••••Manipulation
••Apparence
•••Perception
••Intelligence
•••Astuce
•••-----------------------------------------------CAPACITES-----------------------------------------------
Talents :Vigilance •
Athlétisme ••
Bagarre
Esquive ••
Empathie
Expression •••
Intimidation
Commandement
Expérience de la rue ••
Subterfuge
Compétences :Animaux
Artisanats
Conduite •
Etiquette
Armes à Feu ••
Mêlée ••
Représentation
Sécurité ••
Furtivité ••
Survie ••••
Connaissances :Erudition (Philosophie) •••
Informatique
Finances
Investigation •
Droit
Linguistique
Médecine
Occultisme •
Politique
Sciences
-----------------------------------------------AVANTAGES-----------------------------------------------
Historiques :Revenus • : Elle avait quelques sous en poche, et se sert souvent dans les portefeuilles de gens qui n'en ont plus l'usage.
Mentor •••• : Julian Datis – Un des Évêques de Juneau, en Alaska. C'est lui qui à recueillit Liz et qui l'a formée comme un chien de garde. Beaucoup dans le Sabbat considèrent que son outil lui a échappé, mais il ne semble pas être de cet avis.
Disciplines :Puissance •
Endurance ••
Vertus :Conscience ••
Contrôle de Soi •••
Courage •••
-----------------------------------------------BACKGROUND-----------------------------------------------
Apparence :Liz est ce qu'on appelle un Joli brin de fille: Ce n'est pas une gravure de mode, mais elle est plutôt agréable à regarder. C'une une jeune femme de taille et de corpulence moyenne, environ 1m65 pour 65kg. Elle est plutôt athlétique, sans plus. Ses cheveux sont blond vénitien, longs, lisses et détachées, et encadrent un visage ovale et arrondi, sur lequel on trouve des yeux ronds et verts, un nez étroit et une bouche fine.
Elle porte toujours les même vêtements, à savoir une paire de converses qui furent blanche à une époque, un jean bien ajusté, un T-shirt noir à manche longues portant l'inscription "Nietzsche is not dead", une veste 3/4 cintrée en tissus sombre et une écharpe en laine angora beige.
Elle n'a ni tatouage, ni piercing, ni cicatrices ci ne n'est la marque de son Etreinte.
Niveau accessoire, il n'est pas rare de la voir porter un casque audio, et il est quasiment impossible de la voir sans une cordelette ornée de deux crocs autour de son cou, dissimulée sous son T-shirt.
Elle porte toujours un Holster d'épaule contenant un S&W M29 chargé sur la droite et 32 cartouches de .44Magnum entaillées sur la gauche. Elle porte également une matraque télescopique dans un étui contre ses reins et un couteau à cran d'arrêt dans la poche de son Jean. Dans sa veste, on trouve un Zippo, une boite d'allumettes, quelques paquets de cigarettes, de tabac et de feuille à rouler, ainsi qu'une bouteille d’essence à briquet, une portefeuille contenant environ 400$ et un téléphone portable. Sanglé contre son dos se trouve un Corpse Bag bien plié. Dans la poche arrière de son Jean se trouve un flasque métallique contenant 220ml de sang (= 2pts de sang).
Psychologie :Liz est une Psychopathe. Et ce n'est pas une façon de parler: Le traumatisme de son étreinte ainsi que celui de son éducation vampirique ont développés chez elle un trouble de la personnalité antisocial.
Mis à part ça, elle est plutôt sympa.
Enfin, dire que c'est son étreinte qui a causé son dérangement est un raccourcis: le terrain était là, et sa mort n'a fait que révéler sa nature.
Quant on la fréquente avec modération, on est face à une jeune vampire resté très humaine, surement de part son sang très faible et son très jeune âge. Mais elle sait très vite se faire apprécier, surtout par les plus jeunes, de par son esprit rebelle et sa très grande tolérance.
Quant on la connait un peu mieux, on préfère l'éviter. Elle est tournée uniquement vers elle même, méprisant les idées du Sabbat et riant doucement de la politique de la Camarilla. Elle trouve les Anarch utopistes, les Giovanni chiants, les Assamites grandiloquents et les Disciples de Seth prétentieux. Elle aime bien les Ravnos par contre.
Sa philosophie part du principe que sa non-vie n'est pas une seconde chance, juste un interlude musical entre la vie et la mort. De fait, elle se considère comme morte, et à décidé de profiter à fond du répit qui lui as été offert. Elle croit en la Géhenne et l'attend de pied ferme, comme le moment de la révélation ultime, le jour où le fin vernis de la civilisation éclatera pour révéler la monstruosité de chacun, vampires comme mortels. Pendant un temps, elle s'est imaginé être un des messagers de la Géhenne, surtout vis-à-vis de son statut de Pander. Mais elle à vite abandonné cette idée, car bien trop ennuyante.
Elle préfère juste saisir l'occasion qui lui est offerte, et se payer une bonne orgie de sang et de chaos en attendant la mort. Le plus ironique dans cette histoire, c'est probablement qu'elle ne meurs pas.
Son plus grand plaisir est de trouver les vampires les plus saints et pieux, plus particulièrement ceux recherchants le Golconda, et les mettre face à leurs monstruosité intrinsèque. Cette quête a un arrière goût de désespoir pour notre jeune sociopathe. C'est la seule façon qu'elle a trouver pour trouver sa place dans le monde après sa mort. C'est probablement cette idée, refoulée depuis bien longtemps dans le fond de sa psyché déviante, qui à le plus entamé son humanité, et c'est ce flambeau d'humanité qui l’empêche de sombre dans la gueule de sa Bête.
Cependant, il ne faut pas croire que c'est une brute vaguement dérangée. Avant son Etreinte, elle préparait un Bachelor de Philosophie, et continue de s'y intéresser. Elle apprécie particulièrement le naturalisme Nietzschéen, le Nihilisme ainsi que l'épicurisme pour ce qui est des pré-socratiques. C'est cet aspect qui la rend la plus dangereuse: sa connaissance de la sophistique.
- Spoiler:
Histoire :En se réveillant, Liz mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Elle venait de faire un mauvais rêve, et elle s'en souvenais encore quand elle avait ouvert les yeux, mais c'était déjà trop tard. Dans l'obscurité, elle chercha l'interrupteur de sa lampe de chevet. Ce n'était pas une ampoule très puissante, mais avec ses pupilles dilatée par les ténèbres elle avait l'impression qu'un petit soleil venait d'exploser dans sa chambre. Les yeux plissées et relativement douloureux, elle arriva tout de même à discerner l'heure sur son réveil: 2h43. Avec un soupir, elle se laissa retomber sur son oreiller.
Il avais dus y avoir une pensée cohérente à l'origine de son mouvement, mais elle venait d'oublier pourquoi elle s'était levé. Elle se dit que tant qu'elle y était, elle allait en profiter pour aller boire à la cuisine. Elle sortit donc de sa chambre, descendit l'escalier, passa devant le hall la porte d'entrée fracturée, entra dans la cuisine, attrapa un verre et entrepris de le remplir au distributeur d'eau du frigo. Elle frissonnait. A l'extérieur, la neige de l'hiver canadien couvrait le fenêtres de givre et elle avait l'impression que quelqu'un avait laisser une fenêtre ou une porte ouverte.
Soudain, elle se figeât. Une poussée d'adrénaline réveilla son cerveau embrumé. Elle laissa son verre où il était et retourna à l'entrée. Quelqu'un avait arraché le bois de la porte. Instinctivement, elle colla son dos contre le mur, terrifiée à l'idée que quelqu'un ait pu entrer dans son foyer par effraction. Elle se demanda quelques secondes pourquoi elle n'avait rien entendu, puis elle retira les boules Quies de ses oreilles. C'est à cet instant qu'elle entendit les cris à l'étage. C'était la voix de sa mère.
Sans réfléchir, elle se jeta dans l’escalier et monta les marches quatre a quatre et se précipita vers la chambre de sa mère. Elle courait vers la porte quant quelque chose l'attrapa par les cheveux. Avant qu'elle n'ait eut le temps de s'en rendre compte, son visage venait d'être projeté contre le mur du couloir. Elle avait distinctement entendu son nez se disloquer, et sentit son arcade sourcière droite se fendre. Elle tomba sur le dos, toussant et s’étouffant à moitié avec le sang qui coulait dans sa gorge depuis ses sinus. Au dessus d'elle, il y avait un inconnu. Elle ne voyait pas bien son visage: Une poche de sang grossissait sous son oeil et réduisait sa vision petit à petit. Elle eut à peine le temps de reprendre son souffle qu'une semelle de ranger percuta son ventre, lui coupant le souffle, cassant une de ses côtes et la forçant à se recroqueviller sur le coté. Elle essaya de hurler, mais sa côte meurtrie l'en empêchait. Elle en fut donc réduite à gémir pitoyablement.
Son agresseur parlait, mais elle n'arrivais pas à se concentrer sur les mot exact. Apparemment, il l'insultait et se foutait de sa gueule, mettant en avant son incapacité à se défendre et lui demandant ce qu'elle comptait faire. Il eut l'air d’appeler quelqu'un, et Liz se demanda à qui il parlait quant les coups commencèrent à pleuvoir. Elle ne put que se recroqueviller en position foetale et attendre. Elle sentit plusieurs de ses os se briser, et peut être aussi quelques écorchures à cause des rangers ferrées. Elle fini par ne plus vraiment ressentir la douleur, où plutôt elle s'en détachait, flottant doucement à la limite de ses perceptions. Elle comprenait mieux se qui se passait autour d'elle aussi, et elle se rendit compte qu'elle pleurait.
Les coups finirent par s’arrêter, et elle entendit un voix dire:
« Mec, c'est pas drôle. Elle fait que chialer et cracher du sang. »
Une autre répondit « Attend, j'ai une idée. »
Des mains l'attrapèrent et la forcèrent à se retourner sur le dos. Devant elle, un homme au visage taillé à la serpe, portant un perfecto noir sur son torse couvert de sang, la regardait avec un sourire mauvais. Déchira le haut du T-Shirt de la jeune fille.
Derrière lui, la voix demanda « Tu veut te la faire? », ce à quoi il répondit « Mieux, regarde »
Puis, il enfonça ses croc dans sa gorge.
Liz eut peur, au début. Puis elle se sentit bien. Le feu de ses blessures était apaisé par la sensation glacée du sang quittant ses veines. Ce que l'on pouvais encore distingué comme une bouche derrière les lèvres fendues en de multiples endroits s'étira en un sourire extatique.
Elle demeura consciente quelques secondes après que son coeur ait arrêté de battre, juste assez pour entendre son assassin dire: « Je vais bien la charger en sang, faudra bien ça pour qu'elle soit remise sur … »
Mais la fin de la phrase fut perdue dans les ténèbres.
•••
En se réveillant, Liz mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Elle venait de faire un mauvais rêve, et elle s'en souvenait encore quand elle venait d'ouvrir les yeux, mais c'était déjà trop tard. Dans l'obscurité, elle chercha l'interrupteur de sa lampe de chevet. Sa main cogna contre la surface rêche et dure du bois. Après un instant de choc, elle projeta ses mains en avant et rencontra une autre planche de bois. Elle était dans un cercueil. Elle se débattit, en vain. Elle se posa et se mis a sangloter, mais elle arrêta très vite en s'apercevant que ses larmes ne coulaient pas. Le choc lui fit reprendre son calme. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là, mais l'air était toujours frais. Elle pris son pouls, et constata qu'elle n'en avait plus. Elle était perplexe, autant à cause de sa mort évidente que devant l'étrange détachement qu'elle ressentait vis-à-vis de ses émotions.
Assez vite, elle se rendit compte que ce n'était pas dans cette boite qu'elle trouverait des réponses à la foule de questions qui envahissait son esprit. Elle décida donc de s'extraire de sa tombe. Par chance ce n'était que du bois de mauvaise qualité à moitié pourri, mais elle mit quant même une bonne heure à se débattre dans la terre gelée.
Elle fini par émerger de la couche neigeuse, couverte de terre et les cheveux collés en petits paquet par son sang, mais étrangement indemne. Elle s'assit dans la neige, qui avait la texture de la laine de fer glacée ce qui n'était pas si désagréable. Elle était toujours vêtue du T-shirt maintenant déchiré et du short qui lui servaient de pyjama, mais elle n'avait pas froid. Elle sentait le froid, mais ça ne la gênait pas.
Elle entrepris de rassembler ses souvenirs. Elle était rentrée de la Fac, avais un peu travailler sur Bergson, puis était allé se coucher presque immédiatement après le repas. Elle avais lus un moment, puis s'était endormie. Après il y a eut ces types qui sont entrés chez elle et qui l'on tué. Et à l'évidence, elle n'était pas morte.
En regardant autour d'elle pour essayer de voir où elle était, elle constata deux choses: Elle avait été enterrée dans un terrain vague, et un homme était assit sur un fauteuil défoncé trainant dans le dit terrain vague.
Il fit un sourire à la jeune déterrée, et dit:
« Bonsoir mademoiselle. Désolé de ne pas vous avoir aidé: J'aime bien cette tradition.
- Vous êtes qui ?
- On dit qui êtes-vous, mais pour vous répondre je m’appelle Julian Datis. Et vous n'avez rien à craindre de moi. »
Liz ne se détendit pas pour autant. Les événements passé lui avait appris à être méfiante.
« Qu'est ce que vous me voulez ?
- Disons que nous avons des intérêts communs. Vous avez rencontré récemment un jeune homme fort mal éduqué. Celui-là même qui à fait de vous ce que vous êtes et qui vous à enterré là avant de vous oubliez pour aller tourmenter quelqu'un d'autre je suppose. Je veut le voir mort, et je suppose que vous voudriez bien votre revanche également. Mais pour ça, il va vous falloir quelques informations et pas mal d'entrainement. Et je suis prêt à vous les donner. »
Liz resta pensive un moment. Elle n'aimait pas beaucoup cet homme. Il pétait un peu trop haut pour être honnête.
« Non, désolée. Je doit retrouver mes parents et ma soeurs. Ils doivent être mort d’inquiétudes.
- Ne vous en faites pas pour ça, ils sont mort tout court. Et définitivement contrairement à vous. Je suppose que cela ajoute à votre désir de vengeance, non ? »
C'était décidé, la jeune femme détestait cet homme. Mais pour l'instant, il lui proposait de lui donner des armes. Donc, c'était provisoirement son meilleur ami.
« Vous savez qui les as tués ?
- Un certain Jonas, mais un temps pour chaque chose. Pour l'heure, il va falloir affuter vos crocs. »
•••
En se réveillant, Jonas mit quelques secondes à comprendre ce qui lui arrivait. Devant lui, une blonde le regardait en souriant, un pieu de bois à la main qu'elle venais manifestement de retirer de son coeur. Il était assit sur une chaise en métal, bras et jambes ligotés. Les chaines étaient assez serrées pour qu'il sente sa Vitae passer avec difficulté vers ses extrémités. Il essaya de faire appel à la puissance de son sang pour se libérer, mais les chaines étaient trop solides. Il se débattit quelques instants, jusqu'à ce que la jeune fille vienne s'assoir à califourchon sur ses genoux. Surprit par ce comportement, il ne savait pas trop quoi faire. Il regarda autour de lui, et reconnu la planque qu'il partageait avec le Blood Brothers qui formaient le reste de sa meute. Ces derniers étaient épinglés au mur en face de lui avec des clous de rails, chacun bâillonnés avec une grenade dont la goupille était rattachée à un fil, mais conscients. Apparemment, elle les avaient chopés pendant leurs sommeil. La nuit tombait trop tôt aussi prés du cercle polaire.
Il rapporta son attention sur la fille quant elle lui parla. Elle avait l'air de jubiler:
« Coucou Jonas. Tu te souviens de moi ? »
Elle tira son T-shirt sur le coté, révélant une vilaine cicatrice de morsure à la base se son cou.
« T'a buté ma famille y'a quelques années. Apparemment tu voulais me garder de coté pour te servir de pute, mais tu m'a oublié. C'est con, moi j'ai une bonne mémoire. »
Jonas essaya de répondre, mais la fille planta le pieux dans sa gorge au moment ou il ouvrit la bouche: pas assez pour perforer son bulbe rachidien, mais assez pour bousiller ses cordes vocales. Elle se releva, le laissant avec ce gros bout de bois maintenir sa mâchoire ouverte. Tout en marchant vers un petit tas de tissus qui se révéla être une veste et une écharpe poilue, elle dit « Désolé pour ça, mais j'aime bien qu'on m'écoute. Pour répondre à la question qui doit te brûler les lèvres, je vais pas te tuer. J'aimerais te faire comprendre un truc. » Elle tira une pince de la poche de sa veste avant de revenir vers son Sire. Elle l'attrapa par les cheveux et pencha sa tête en arrière afin de se dégager une bonne vue ses ses crocs. Elle assura un prise sur le droit avec sa pince et dit:
« Apparemment, toi et tes larbins, vous vous prenez pour des méchants. Des prédateurs dans la nuit, ce genre de conneries. »
D'un coup sec, elle arracha le croc. En tant que Vampire, Jonas était plutôt résistant à la douleur. Mais là, il devait avouer que ça faisait un mal de chien. Il essaya de crier, de rage autant que de douleur, mais il ne réussit qu'à emmètre un gargouillis pathétique.
« C'est cool pour se la péter et faire mouiller les Emo-Yeux-de-panda dans les bars. Mais entre nous, massacrer une famille sans histoires, ça fait un peu brouillon. »
Elle arracha le second croc, le rangeant avec l'autre dans la poche de son jean, en trophée. Elle jeta la pince au sol et se rassit sur les genoux de sa proie.
« Il faut avoir un peu plus de doigté que ça. Si tu fait preuve de violence gratuite, tu ne fait que donner de la force aux gens pour qu'il viennent se venger. Et je te remercie de tout mon coeur pour ça. »
Elle montra les trois autres épinglés au murs.
« Regarde ces trois là. Ils ont buté mon père et violé ma soeur et ma mère. Est-ce que je vais les tuer ? Bien sûr que non. Je vais allé creuser une fosse dans la forêt, et le vais les emmurer dedans. Dans deux semaines, quant la faim deviendra trop forte, ils vont commencer à s'entre-dévorer. La Bête contre la Fraternité. Je pense que c'est là qu'il vont commencer à s'en vouloir de ne pas avoir chéri un peu plus leur humanité, surtout le dernier, celui qui va revivre encore, encore et encore le fratricide qu'il aura commis pendant les siècles de sa torpeur. »
Elle se releva et fit quelques pas pour observer les frères de sang épinglés au murs comme des papillons. Elle continua son monologue:
« Alor bien sûr, tu peut me traiter de justicière, où même de sainte en croisade. Mais au fond de moi je connais la vérité. »
Elle se retourna vers Jonas, et approcha son visage a quelques centimètres du sien avant de continuer:
« Je fais ça juste parce que c'est fun. Ironique n'est ce pas ? Tu n'a même pas la satisfaction de te dire que c'est ton ennemie qui t'a achevé, mais ta semblable et égale … Oh, j'ai dit achevé ? Mince, il me semblait que j'avais un plan mûrement réfléchit qui te permettrait de repenser à tes actes pour te repentir … Seigneur, je me suis trahie ! ».
Elle sourit, l'embrassa et se releva vers les Frères de Sang. Elle attrapa les trois cordelettes attachés aux goupilles, les tira d'un coup sec et écarta les bras. L'explosion projeta sang, cendres et cervelle un peu partout dans la pièce. Son souffle propulsa Liz Sur la chaise de son Sire, et les deux roulèrent sur le sol.
Jonas était tombé à la renverse, coincé sur le dos comme une tortue avec une carapace en forme de chaise. Il entendit son Infante rire bien avant que toute la poussière soit retombée. Liz fini par réaparaitre dans son champ de vision, le visage couvert de sang, probablement pas uniquement le sien. Elle pouffait en allumant un cigarette. Elle s'accroupis à coté du vampire, lui soufflant sa fumée au visage, toujours aussi souriante.
« Non, plus sérieusement. C'est pas mon genre de créer des enfers pour les gens. C'est le travail des grenouilles de bénitier. Moi je suis une libératrice. Il faut profiter des petites choses agréable dans la vie. »
Elle passa la fraise de sa cigarette contre la joue du vampire, ce qui laissa une profonde crevasse cendreuse sur la peau du Pander. Elle glissa la cigarette dans sa bouche, et retira la pieux de la gorge de son sire.
« Et te tuer est une de ces petites choses agréables. C'est con pour toi. »
Puis, elle planta à nouveau le pieu dans le coeur du vampire.
•••
Liz était assise dans la neige qui recouvrait la rue de la Zone industrielle désaffectée de Juneau. Elle observait, souriant toujours, le brasier ravager la planque de son Sire désormais décédé. Les pompiers ne viendrait pas avant une bonne heure: La grosse majorité de ces hangars et vieilles usines n'étaient encore sur pied que parce que leurs destruction coutait trop cher. En ce moment, les propriétaires devaient verser des pots-de-vins pour laisser brûler tout ça.
Dans la rue, une berline noir fit son apparition, et s’arrêta a coté de la jeune vampire. La fenêtre s'ouvrit et Julian se pencha à la fenêtre.
« Alors, comment tu te sent ? »
La jeune vampire tira se sa cigarette et fit quelques ronds de fumée avant de répondre
« Plutôt bien. C'était marrant.
- Parfait. Nous allons faire de grandes choses ensemble ma fille. »
Liz se releva.
« Non. Je me casse. »
Son interlocuteur marqua un arrêt, surpris par la réponse.
« Je te demande pardon ?
- J'ai envie d'aller au Sud. Cette ville est trop engourdie. C'est chiant. Je vais aller vers Los Angeles. J'ai entendu dire que la Camarilla y avait des problèmes avec des Anarch. Je vais aller craquer quelques allumettes. Bonne chance ici Julian. »
Puis, après un petit signe de main, elle commanda à marcher. Énervé, L’Évêque lui répliqua
« Jeune fille ! Tu me doit l'obéissance ! »
Sans même se retourner, elle dit:
« Conneries. J'ai buté un type que vous vouliez voir mort et vous m'avez payée en m'apprenant ce que je devais savoir pour vivre ma vie de vampire. Je bossais pour vous, le contrat est terminé, je vous doit plus rien. »
Le leader Sabbatique ouvrit sa portière et sortit de sa voiture. Il s'immobilisa et regarda la jeune femme s'éloigner quelques secondes. Puis, un sourire se dessina sur ses lèvres. Il lança à son apprentie désormais indépendante:
« Je t’appelle si j'ai à nouveau du Travail pour toi alors! »
Liz répondit en levant un main en l'air et cria à son tour « Avec plaisir ! »
Elle dépassa l'ancienne planque des Blood Brothers et de leurs chef au moment où cette dernière s’effondrait. La jeune Pander glissa ses mains dans ses poches et s'éloigna en ricanant.