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| Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] | |
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Auteur | Message |
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Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Mer 19 Sep - 21:43 | |
| Ha ! Les problèmes ! Quand la jeune femme finit son discours, un couple de vampires fit leur apparition. Ha ! Il y avait le méchant flic, le sénior, et la petite nouvelle, désirant faire ses preuves. C’était même elle qui parlait. Sa présence, sa voix firent croire aux trois personnes de la véracité de ses propos. Mais Sélène n’était pas dupe, elle savait à qui elle avait en présence et résista à cette mascarade (-1 en volonté). Que ces derniers aient demandé de les transferts sous leur tutelle était une habitude de la mascarade, mais la jeune femme devait vérifier, surtout en voyant les deux armes de sortie. La policière profita pour mettre les menottes à Sélène, dont celle-ci obéissait, mais essayait de contester, Leonore commençait en avoir marre de ses dérangements. Elle aussi était douée, elle aussi avait de la présence. Elle usa ainsi devant son auditoire (Présence) et lança à la policière, d’un ton mielleux, mais avec un fond d’autorité. (Voix enchanteresse + chef naturelle+ commandement+ droit).
« Je vous conseille vivement de la relâcher, car vous avez commis un impair en ne disant pas les droits à la Sélène et en donnant l’égide d’une affaire dont vous n’avez pas le monopole aux agents du FBI, se trouvant hors de leur autorité et sans mandat. »
Maintenant que le problème de l’agent avait été réglé, Sélène regarda l’homme, sûrement le supérieur de la jeune femme, l'éclipsant par la même occasion. Son regard était perçant, sa voix glaciale, montrant toute la nervosité de la situation d’être de nouveau prix par un autre groupe de vampire, qui, de plus est, semble ne pas se présenter.
« J’aimerais savoir en quoi, deux personnes de votre rang, sont venus dans ses lieux pour me recueillir ? Vers qui voulez-vous m’emmener ? »
La jeune femme fit preuve autant de charisme que face à l’agent. Il était temps de montrer qui elle était, car face à des vampires de basses échelons, elle avait son mot à dire et sa réputation à défendre, surtout quand ses derniers l’ont si peu accueillis.
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Jeu 20 Sep - 0:16 | |
| -Un mandat ? Notre supérieur assume toutes les responsabilité de cette mission. Nous agissons en toute légalité car vous êtes recherchés dans trois états dont l’Illinois. Nous avons ordre de vous abattre si vous refusez de coopérer. Nous vous emmenons au bureau local du FBI, vous avez le droit de garder le silence. Dans le cas contraire, tout ce que vous direz pourra et sera utilisé contre vous devant un tribunal. Vous avez le droit de consulter un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera désigné d’office, et il ne vous en coûtera rien. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition. - Spoiler:
Révérence : Charisme+Représentation (difficulté 7) 4+2=6 1, 3, 3, 7, 9, 0 2 personnes en faveur de Leonore
Agent Bianca test caché : 1 personne en faveur des agents
Action longue de discours en opposition Tentative de Leonore Manipulation + droit =6 Difficulté 7-2(Voix enchanteresse)=5 5, 6, 6, 6, 8, 0. Six succès
Charisme+ commandement + Chef Naturel + 2 pour la révérence +2 Chef Naturel = 10 Difficulté 7-2(Voix enchanteresse)=5 1, 1, 1, 2, 5, 6, 8, 9, 9, 10. trois succès
6+3 succès 9 en tout
jet caché Agent Bianca : 5+4 succès 9 en tout également ^^
Quelques personnes présentes tentent de prendre partit de l'une ou de l'autre mais la plupart viennent en simples spectateurs. La policière semble tiraillée entre sa conscience et son ambition mais l'agent Bernard la fait pencher de son côté d'une simple phrase. -Vous êtes de la police ou bien une terroriste ? Veuillez nous livrer ces deux individus.La voix de l'agent est grave et autoritaire. La policière tente de mettre les menottes de force à Leonore sous les encouragements des uns et la désapprobation des autres. - Spoiler:
Tu peux tenter de lui résister si tu le souhaite, sinon elle te met les menottes et tu te retrouve embarqué par les deux ''agents''
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| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Jeu 20 Sep - 9:27 | |
| Le couple vampirique ne semblait pas vouloir répondre. Leonore se demandait bien si ces derniers lui voulaient du bien. Certes, ces deux-là n’ont pas essayé de la tuer, étant donné qu’ils ont les armes de sortie, mais il semble vouloir la mettre dans une situation embarrassante. Or la jeune femme nota des erreurs grossières pour des « pseudos » agents, dont elle pourra user au moment opportun. Or ce moment était venu quand le policier lambda essaya de lui mettre les menottes, malgré la protestation de certains. La maîtresse leva un doigt comme pour énoncer « ne me toucher pas » en énonçant d’une petite voix, toujours mielleuse à son égard, en sondant son regard. (Action longue de discours en opposition)
« Vous allez vraiment obéir à ces deux personnes, dont ils enfreignent les droits d’une citoyenne à chaque instant ? Si Vous m’arrêtez, sans me dire les droits, vous commettez encore un impair. Si vous m’arrêtez sous l’égide des FBIs, sans le consentement de votre supérieur, vous commettez de nouveau un impair. »
Elle fait un petite sourire :
« Sans oublier que ses deux agents ont sortis leurs armes, sans raison de dangers, sans que je sois une menace. Il faut rajouter aussi d’une menace à mort si je ne coopère pas, une autre preuve de leur abus de pouvoir, ainsi qu’une intimidation sur un fonctionnaire de terrorismes. »
Elle agita son doigt, comme pour dire un non-non. Comme si cela venait compléter son argumentation.
« Vous croyez vraiment que ces personnes sont de véritables agents du FBI, avec tant d’erreurs ? Il serait peut-être judicieux de vérifier si ce ne sont pas des usurpateurs? (Domination=>Hypnose en insérant comme consigne la phrase soulignée) Mais avant de le faire, ne serait-il pas judicieux d’appeler des renforts et d’emmener tout le monde au commissariat ? Si ses deux agents ont raisons, que je suis recherché dans cet état, vous aurez mon arrestation. Si j’ai raison, vous aurez ces deux clowns. »
Elle fit un petit clin d’œil aux couples vampiriques avant de rajouter :
« Ne devez-vous pas enlever les menottes à ma compagne, étant donné que vous n’avez aucune raison de nous arrêter ? Etant donné que nous sommes prêts à venir avec vous, pour vérifier les dires de ces agents. »
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Jeu 20 Sep - 22:25 | |
| La policière parvient à attraper la main que Leonore n'a pas bougée. Et lui attacher une menotte. L'agent Bernard fait un pas en avant et attrape l'autre bras de la vampire avec une facilité déconcertante et rabat sur son dos sans paraître faire le moindre effort. La puissance de son mouvement semble surhumaine il aurait put arracher le bras de la vampire si il l'avait voulu. - Spoiler:
Hypnose Manipulation -> Commandement 3+3+2 Difficulté 7-2 1, 1, 3, 4, 8, 8, 8, 9 Deux succès.
Mais cela ne semble rien changer pour la policière tant elle est déjà envoûtée par les agents. Les deux prisonnières sont traînées par l'agent Bernard sur plusieurs mètres jusqu'à leur véhicule. -Ne vous en faites pas madame, nous sommes entre de bonnes mains maintenant, ces agents nous relâcheront dès qu'ils sauront que nous sommes innocentes.Mais il semble que les droits Miranda sont une plaisanterie à côté de ce qui attend les captives. La partie arrière de la chevrolet tahoe à été blindée et les vitres sont teintées dans les deux sens. - Spoiler:
Tu peux dire quelques mots (une dizaine tout au plus, avant d'entrer dans la voiture). Se débattre est inutile tant la force de l'agent est colossale.
------------ Leonore se réveille en faisant se consumer un peu de sang. Elle remarque avec stupeur qu'elle vient de consommer le peu de sang qui lui restait. Après avoir fouillé dans sa mémoire, elle se rappelle d'une femme portant une sorte de voile rouge dissimulant son visage. Mais impossible de déterminer si elle était vampire. Impossible également de se rappeler ce qui est arrivé à Selène. Quand la ventrue ouvre les yeux, c'est le noir complet. Impossible de voir quoi que ce soit, affamée et seule, elle est au bord de la frénésie. Autour d'elle se trouvent des planches en bois, l'espace est très confiné et elle met peu de temps à comprendre qu'elle se trouve dans un cercueil. Celui-ci semble être scellé bien que le bois soit de mauvaise qualité. | |
| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Lun 24 Sep - 1:49 | |
| Leonore essaya un discours, mais l’être humain ne sembla même pas la peine de prendre en compte le charisme du vampire, comme si elle n’était même plus capable de percevoir les certaines beautés de ce monde. Et même, l’agent du FBI intervint et faillit même briser un membre à la jeune femme, la surprenant par la même occasion. On pourrait même se demander comment ce type de vampires puise être ici, tout comme l’arrivée des policiers. L’incohérence même du monde interpella la jeune femme. Elle rencontra un homme qui l’interpella comme Payne en prétextant qu’il ne comprenait pas pourquoi elle se faisait appeler Payne, puis celui-ci disparut sans aucune raison juste après que la jeune femme avait appelé on mentor en Italie, ne dormant pas en pleine journée pour comble d’ironie, des flammes le remplacèrent. Et en quelques secondes, après être sorties, la police se trouve déjà sur les lieux, avant même les pompiers, suivis, après quelques secondes, voir minutes, par des agents FBIs se trouvant être des vampires essayant de nuire la jeune femme. Et tout cela se fit en moins d’une dizaine de minutes. Si un être concevait le monde, on pourrait s’interroger sur ses capacités intellectuelles, parce que c’est plus une série de comment tuer la jeune femme qu’une suite d’évènements possibles intégrant dans une nuit banale. Et Sélène énonce que tout allait bien se passer. Elle se trompait. Il était même possible que le prochain évènement est l’arrivée de Dark Vador tenant la main de Caïn chantant l’hymne de la reine d’Angleterre provoquant une ébullition de la croûte terrestre, propulsant tous les êtres vivants dans la quatrième dimension, celui des lapins crétins. Et encore, cela resterait cohérent, vu qu’on ne savait pas où se trouvait Caïn et vu l’évènement précédent.
Leonore se réveilla. La faim la rongea. Ouvrant à peine les yeux, elle n’eut pas le temps de réfléchir. Quelque chose de plus fort que la bête vint la prendre et l’emmener dans les profondeurs des limbes. Tremblements, hallucinations, elle hurlait de tout son corps, commençant à se propulser dans tous les sens du terme, ne supportant pas d’être seule. Cela lui prit une fraction de seconde, le temps des tremblements et de la vision de sa solitude avant qu’elle se recroqueville, mettant sa tête entre ses genoux et appuyant comme une malade contre l’os de ses genoux pour faire une pression extra-oculaire pendant que ses deux mains appuyèrent une pression encore plus fortes sur ses deux orifices auditives afin qu’elle s’extirpe de cette dure réalité, ne supportant pas la suite des évènements. | |
| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Mar 25 Sep - 0:51 | |
| - Spoiler:
Petite note pour que les choses soit claires: il est vrai que j'ai manqué de précision sur certains points, certaines données spatio-temporelles doivent être rappelée pour certaines et expliquées pour d'autre.
-Comme je l'ai déjà dit, en combat ou dans des situations serrées, un post dure entre 6 et 10 secondes. Sinon il peut durer entre dix secondes et cinq minutes en cas d'actions relativement courtes, plusieurs heures en cas de voyages ou d'actions longues. Et même plusieurs jours (mois) dans le cas d'un torpeur par exemple. Le post n'est donc pas une une mesure de temps. Dans une grande ville comme Chicago les policiers doivent être très réactifs et font des patrouilles dans les rues. Il théoriquement possible qu'une patrouille soit déjà sur les lieux avant le début l'incendie. Pour les pompiers tout dépend de l'éloignement de la caserne mais en général ils ne sont pas très long à arriver sur les lieux.
-J'avoue ne pas avoir pensé au décalage horaire mais disons qu'il est environs 12h30 à Chicago, ça fais environ 6h30 du matin à Rome. Soit à peu près l'heure du levé du soleil en automne sachant qu'un vampire peu rester plus longtemps éveiller si besoin et si il reste à l'ombre. Bon ok, il y a une petite incohérence, mais c'est pas si grave que ça.
-Pour le nom de famille je pensais que tu avais compris, j'avais réussit à bien me rattraper finalement. Mais bon, j'ai donné l'explication subtilement dans le RP. Si Léonore n'a pas compris, c'est pas grave après tout, elle n'est pas obligée de tout savoir.
-Si tu retrouve la mémoire, je te ferais jouer le souvenir de Léonore en flashback. Tu conserve ainsi ton libre arbitre.
-Pour le reste des points soulevés, ils ont tous une explication logique que je ne révélerais pas pour l’intérêt du scénario. Hé oui, malgré quelques erreurs malencontreuse je ne laisse que peu de place au hasard la plupart des chose qui arrivent sont calculées. Et pour le coups du dark vador et de la croûte terrestre il faudrait un (ou plusieurs) Ravnos sacrément puissant(s) pour maintenir ce genre d'illusion.
-Une dernière chose, l'un des PNJs était l'un des gros Bill de Chicago, tu te doute bien que si il avait voulu tuer Léonore, quelques secondes lui auraient suffit et il serait reparti ni vu ni connu. Je te laisse deviner que ce n'était pas vraiment son but. Il faudra chercher plus loin que ça ^^.
Je ressent comme une pointe de satyrisme dans toutes ces ''critiques'', m'enfin bon, c'est de bonne guerre ^^. Je vais faire plus attention concernant les petites incohérences spatio-temporelles à l'avenir. mais je ne suis pas tout à fait un dieu non plus donc je ne peux pas penser toujours à tout.
En l'absence totale de lumière il est impossible de voir quoi que ce soit, Léonore doit donc se fier à ses autres sens. Elle peut entendre par exemple de nombreux vers et insectes qui ont élus domicile sous la terre dans ce gigantesque restaurant de viande avariée où les mortels leurs laissent gentiment leurs enveloppe terrestre avant de s'en aller vers un autre monde. Un curieux mélange d'odeurs est présent dans la tombe, de la chair en décomposition, de terre humide et de cire d'abeille. De plus, elle remarque des bouts d'ossement humains répartis dans la tombe. Sous l'effet du Rötschreck, elle parvient à faire céder le bois du cercueil, aussitôt de la terre s'engouffre dedans. Léonore serait déjà morte étouffée si elle n'était pas déjà morte depuis plusieurs années. La terre est meuble mais contient de nombreuses pierres, si la terre est facile à creuser, la ventrue est tellement enragée que de nombreuses entailles se créent sur ses mains. Heureusement, elles restent superficielles. Alors qu'elle progresse vers le haut, des sons étouffés se font entendre. Ils viennent de l’extérieur et sont de plus en plus audibles au fur et à mesure que Léonore gagne de la distance. Bientôt, son bras débouche à l'air libre et elle parvient à hisser sa tête hors du sol. Le cimetière ne comporte aucun éclairage, mais la lumière extérieure est suffisante pour qu'un vampire puisse voir. Un cercle d'une quinzaine de vampires se tiens autour de la tombe. Ils portent tous de robes noires ainsi que des masques en bois. - Spoiler:
Léonore devrait normalement redoubler de frénésie, faisant tout son possible pour sortir du cercle au mépris de sa non-vie mais il n'en est rien. Au contraire, la bête semble s'être calmée d'un coup. La Ventrue connaît alors une sensation de déjà vu, il lui est déjà arriver de voir une situation similaire mais impossible de savoir quand ni ce que cela signifie. L'un des vampire éclate de rire. -Haha ! Au moins elle a fait mieux JésusUne voix de femme lui répond : -Fermes-la Jason, personne ne rit à tes blagues.Maintenant que Léonore s'est habituée à l'obscurité elle remarque qu'une sorte de calice circule de mains en mains, les uns après les autres ils boivent une gorgée et font passer à leurs voisins de droite. Puis l'un d'entre eux garde le calice après avoir bu une gorgée. Puis il prend la parole : -Tu t'es bien sortie de cette épreuve Léonore. Je te propose un marché, il n'y a aucun piège. Il fallait juste que l'on t'isole pour te parler mais tu n'es pas notre prisonnière. Tu es libre de partir maintenant et on ne ferra rien pour t'en empêcher. Cela dit je ne te le conseille pas dans l'état où tu es. Si tu décide de rester, il faudra m'écouter parler de tes origines pendant environs cinq minutes. Ensuite tu seras libre de boire dans ce calice. | |
| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Mer 10 Oct - 1:20 | |
| Léonore ne sut pas ce qui lui était en train d’arriver. Elle était perdue, sans souvenir, sans connaissance, sans comprendre. Elle était importée par les évènements, tel un torrent emportant la feuille ayant le malheur de tomber dans les flots. La jeune femme, par la folie de la bête souhaitant à tout prix vivre, la fit remonter, traversant les couches de terres comme on pouvait pénétrer l’eau. C’était même stupéfiant de voir l’aisance du vampire dans cette situation, si elle n’était pas enragée.
Elle sortit. Elle ne resta pas très longtemps dans la terre, la bête était trop forte. Non, elle sauta même sur le sol, faisant rien d’autres que de sentir du danger autour d’elle. Il y avait des ennemis, d‘autres vampires. Son instinct lui disait de se préparer à se battre pour survivre. Mais sa rage disparut comme si quelque chose venait d’être comblé. La jeune femme ne comprit même pas pourquoi ses sentiments changèrent aussi vite, dans un lieu si peu connu. Elle crut même que sa bête allait la garder sous l’effet de rage pour pouvoir fuir, pour qu’elle puisse fermer les yeux. Cela est même stupéfiant que le danger représentant les quinze vampires ne fut pas détecté par la bête. La jeune femme se demanda même si son être au fond d’elle n’était pas déréglé, car cela était une première pour elle. Comme le calme était revenu, elle put regarder ses interlocuteurs, voyant ainsi les masques. La jeune femme avait une impression de déjà vu, mais elle ne se souvint pas. Elle savait qu’elle connaissait l’origine de ce rituel, mais elle n’arrivait pas à savoir ou. C’était la même sensation quand on a le mot sur la bouche, mais qu’on est incapable de le prononcer. La jeune femme ressentait cela et elle détestait. Cela était telle qu’elle se tournait pour demander de l’aide à Sélène. Elle tourna la tête afin lui parler, mais il y avait personne. D’un coup, la peur reprit son droit. La vampire cherchait sa compagne, celle qui l’accompagnait partout. Un vampire fit une blague, elle ne l’entendit même pas la blague d’un vampire, ni la réponse de l’autre. Non, la jeune femme cherchait désespérément sa compagne, rien d’autres n’avaient d’importance. Elle cria même le prénom de Sélène pour voir si cette dernière répondait, comme si l’humaine se trouverait au milieu de vampires.
Seule une chose la perturba, arriva à faire changer ses idées : le sang. En effet, la jeune femme était assoiffée et le fait de sentir du sang, lui donnait envie de boire. Cela permit à un vampire de lui parler, de lui énoncer les faits, de lui proposer un marché. La jeune femme eut le temps de l’entendre pendant cette fraction de seconde, quand sa soif devint moins importante que de retrouver sa moitié. Sélène, Sélène… Voici les seules mots qu’elle arriva à sortir, déambulant comme un zombie ayant perdu ses forces, elle n’avait plus qu’une idée en tête. Elle était même partie à ignorer la foule de vampires. Non ! Elle ne cherchait qu’un objet, le seul objet qui avait réussi à la maintenir en vie. Si elle perdrait cet objet, elle perdrait toute raison, allant dans les limbes. Même une cohorte de vampires ne suffirait pas à la maintenir dans le monde des ténèbres. La jeune femme ne fut plus humaine, juste un automate marchant dans un but précis, sans pouvoir changer de direction. Ses yeux fixèrent des points inexistants, attendant de trouver sa lumière. Seule la rage remonta en elle, préparant le pire, préparant à l’emmener dans l’ultime prépa si la suite de l’aventure signifiait qu’elle devrait finir seule.
Mais cela est une autre histoire.
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Mer 10 Oct - 17:56 | |
| En entendant la Ventrue crier, le cercle de vampire se tait. Leur masques leurs permet de garder toujours la même expression. Maintenant ses yeux sont parfaitement adaptés aux faibles lumières, les masques sont plus visibles. Si ils se ressemblent tous, certains détails les rendent tous différents. Celui du vampire qui semble être le meneur a une proéminence de la mâchoire qui peut faire penser à gueule de lion. La femme ayant parlé précédemment porte un masque avec des oreilles de renard, cette dernière reprend la parole : -Sélène ? Ne t'inquiète pas pour la goule qui t'accompagnait, nous l'avons relâchée et aucun mal ne lui a été fait.L'un des vampires de l'autre côté du cercle prend la parole, il a des cornes de taureau sur son masque. -Hé ! sa bête est trop virulente, Je ne la retiendrais pas longtemps !À ce moment, la bête de Leonore recommence à se débattre, l'homme au masque de lion sort du cercle et fait deux pas en avant. -Concentre-toi, Leonore, je t'ai déjà dit que tu étais libre de partir. Bon aller, tu peux boire dans le calice mais juste reste calme, j'ai certaines révélations à faire.L'homme au masque de lion boit une gorgée puis tend la coupe à Leonore. - Spoiler:
Bon, alors pour le post suivant, la bête va recommencer à s'énerver. Leonore sera plus agressive que prévu mais sans plus. Elle peut encore se contrôler facilement. -Il est possible de dépenser un point de volonté pour être relativement calme pendant toute la scène. -Il est également possible de ''chevaucher la vague'' c'est à dire d'entrer volontairement en frénésie essayant de diriger la bête dans la direction souhaitée. (c'est toutefois une manœuvre dangereuse, qui a l'avantage de la rendre moins manipulable par la magie et les disciplines).
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| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Ven 12 Oct - 2:08 | |
| La jeune vampire se trouvait au milieu d’un groupe de vampires, d’un groupe ayant une révélation à lui faire. Mais elle n’avait pas confiance, n’ayant aucun repère pour lui rassurer. Elle avait peur, déboussolée, craignant pour la vie de sa goule plus que pour la sienne. Perdue dans les méandres de la nuit, sa bête retrouva le chemin pour posséder le corps qui avait empêché de décliner quelques instants plutôt. Leonore sentit ce monstre se réveiller, de nouveau, cherchant à combattre ces fléaux. Mais elle ne cherchait pas à combattre ce mal, elle criait toujours Sélène… Puis elle entendit une des vampires parler qu’elle allait bien. La rage montait en elle. Un disait que sa bête était trop virulente, quant à autre, il lui demandait de se concentrer. La jeune femme les ignorait complètement. Son regard fut centré sur cette femme, ayant prononcé les bons mots pour maintenir son attention. Mademoiselle Payne fut calme, comme si elle avait retrouvé une raison. Pourtant, son intérieur commençait à bouillir. La bête en elle commençait à hurler, à vouloir sortir. Elle-même n’était plus sure de se contrôler, ayant cette bête ou non, devenant forcément une sauvageonne. Des mots furent prononcés de sa bouche. Cela était net, lent, précis, froid !
« Ou est-elle ? »
Elle s’avança de deux pas, s’arrêtant. Ses yeux commençaient à devenir rouges, signifiant clairement sa rage. A ce moment précis, elle fut possédée par quelque chose qui la dépassait, quelque chose que nul ne pouvait comprendre, à part ses goules ou son père. Seule la compagnie de personnes de confiance pouvait la raisonner, l’arrêter, empêcher qu’elle commette une bêtise. Elle allait en commettre une, cela en était sûr. La preuve, son corps commençait à trembler, sa rage était à présent palpable. On pouvait ressentir les vibrations des griffes d’un animal cherchant à sortir de sa cage, cherchant à sortir de la poitrine de la jeune femme. Elle n’avait pas encore explosé, pas encore. Mais sa volonté, la créature, toutes les conditions étaient réunies pour que cela arrive. Mais elle ne put faire autrement que de prononcer de nouveau ces mots de manière plus sèche:
« Ou est-elle ? »
Sa démarche devint à présent automatique, s’approchant dangereusement vers cette mystérieuse informatrice de la santé de Sélène. Une chose était sûre : la prochaine réponse de ce vampire indiquerait clairement si la bête de Leonore jaillit ou non. En effet, si ce vampire n’indique pas une preuve claire de la vivacité de la goule, voir sa présence, mademoiselle Payne allait lui montrer qu’est-ce que signifierait souffrance en se jetant sur elle. Elle n’avait pas peur de rentrer dans le tas, ignorant, voir même, oubliant la présence des autres vampires et de leur véritable motivation. La jeune femme n’avait qu’un seul but et elle devait être résolue, si ces derniers souhaitaient entamer une conversation civilisée.
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Ven 12 Oct - 10:27 | |
| Le vampire au masque de lion confit la coupe à l'un de ses acolyte et s'éloigne du groupe en marchant. Lentement, les autres rompent le cercle pour se placer autour de Léonore et la vampire au masque de renard. Cette fois le cercle est désorganisé, tous veulent être témoin de ce qui va se passer.
La question de Léonore ne fait pas réagir l'autre vampire la première fois. La deuxième fois la vampire au masque de renard répond sur un ton maternel et avec conviction. Un peu comme si elle était la mère de Leonore et qu'elle la mettait en garde de ne pas faire une bêtise.
-Nous avons laissé ton amie devant ton domaine à Sheboygan Marsh State Wildlife Area et tes gardes nous ont tirés dessus. Sélène va bien, nous avons besoin de toi autant que tu as besoin de nous. Maintenant calme-toi et écoute ce que nous avons à te dire puis nous te ramènerons chez toi et ce quelque soit ta décision. Si tu décide de partir maintenant nous laisserons tes amis en vie tant que tu ne parle de nous à personne mais tu devra te débrouiller pour être rentrée avant le levé du soleil. Si tu nous attaque, sache que tu ne t'en sortira pas vivante et tes poupées de sang non plus. À toi de voir, mais je pense que le meilleur choix que tu puisse faire c'est de te calmer. Nous avons besoin de ton aide sur un long terme alors nous préférons te laisser partir et te laisser le temps de prendre ta décision plus tard que te tuer maintenant.
La bête de Leonore devient un peu plus agitée mais elle est toujours contrôlable. Le vampire au masque de taureau commence à trembler, de fatigue sans doute. | |
| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Lun 15 Oct - 1:23 | |
| La jeune femme s’était approchée de ce vampire qui avait énoncé où se trouvait sa goule. D’un coup son cœur se serra quand elle entendit que cette dernière se trouvait dans son manoir. En plus, cela lui fit plaisir entendre que ses gardes ont répliqué face à ces vampires. Mais Leonore ne put s’empêcher de rester énerver envers son interlocutrice, qui n’avait pas emmené sa goule devant elle. En même temps, le fait de savoir que sa goule ne courait pas un danger lui réchauffait le cœur. Elle était ainsi épargnée du dilemme de vouloir mettre en sécurité sa compagne.
Elle remarqua à ce moment que des vampires étaient autour d’elle, comme si ils étaient plus là pour écouter que de vouloir préserver leur collègue. La jeune femme ne sut pas comment réagir devant cette réaction. La jeune femme commença même à se calmer, même si sa bête semblait se calmer. La jeune femme eut même un moment d’interrogation, car sa bête était contrôlable. Et le vampire avec un masque en taureau semblait s’épuiser, pendant que sa bête prenait du terrain à l’intérieur d’elle. Une chose en était sûre, quand ce vampire s’écroulera, la bête reprendra le contrôle de mademoiselle Payne. Elle comprit à ce moment, que la menace de son interlocutrice devenait être pris au sérieux. Ainsi, si elle essayait d’aider ce vampire au taureau, elle pouvait peut-être montrer qu’elle était favorable à un échange. En fait, si ce changement commença à avoir lieu, c’était que l’adrénaline de la jeune femme commençait à s’estomper. Elle commençait à réfléchir sur les conséquences de ses actes. Elle n’envisagea même plus de les attaquer, sachant pertinemment que ses attaques risqueraient d’entraîner la mort des êtres tant aimés. La jeune femme commença même à douter de ses capacités, commença à redevenir sérieuse, se résonna pour la première fois dans la rencontre, lui demandant de retrouver toutes ses esprits, l’obligeant à résister contre la bête. (-1 volonté)
Ses tremblements commencèrent à s’estomper, son regard noir s’éclaircit, une conversation civilisée pouvait à présent commencer. La jeune femme regarda autour d’elle, ne sachant pas vraiment à qui parler, ne sachant pas qui commande dans cette cohorte, étant donné que ses esprits avaient été occultés par des obsessions bien trop importantes. Son intuition l’aida dans cette recherche. Elle lui indiqua la jeune femme, qui venait de finir la conversation. C’était avec elle que la conversation devait commencer. Ainsi Leonore dit avec un petit soupire, avec un ton dont le calme semblait être retrouvé.
« Je suis prêt à vous écouter. »
Elle savait qu’elle n’était pas en position de force, qu’elle devait à présente être docile. Mais quelque chose vint la perturber. La crise dont elle avait piqué quelques instants plutôt l’aurait conduit à une mort certaine si le groupe n’était pas un groupe allié. Sa goule aurait dû être morte en outre. Quelque chose clochait, la jeune femme commençait à se rendre compte de cela. Sa curiosité piquée ainsi l’obligea de poser des questions gênantes. La jeune femme savait qu’elle pouvait outrepasser de nouveau ses droits, que cela pourrait lui coûter la vie, mais cela était un moindre mal par rapport à la crise précédente dont elle avait fait. Elle dit ainsi.
« Qui êtes-vous ? Vous semblez me connaître, comme si j’appartiens à votre lignée sans que je me souvienne de vous ? J’en suis certaine, nous nous sommes déjà rencontrés. »
Elle avait fait une supposition, mais la jeune femme n’en démordait pas. Elle voulait percevoir les fragments de vérité de ses interlocuteurs afin de les mieux connaître. Ces derniers avaient cherché à la raisonner pour parler longuement, ils n’allaient pas l’en vouloir qu’elle participe à ce petit jeu. Voyons voir ce que ces vampires ont à dire.
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Lun 15 Oct - 20:19 | |
| Leonore parvient tant bien que mal à reprendre le contrôle de sa bête. Celle-ci continue à se débattre sans relâche mais est maintenant contenue et maîtrisée. Sans doute que le mystérieux vampire aux cornes de taureau a facilité cette entreprise. Pour ce dernier, le travail semble ne pas avoir été de tout repos, il décide de se détendre et va s’asseoir contre une tombe en attendant une éventuelle nouvelle vague de frénésie. La jeune vampire peut apercevoir un léger sourire dissimulé derrière le masque de la vampires aux oreilles de renard. Cette dernière semble heureuse que la ventrue accepte de coopérer. -Nous sommes une très vielle organisation et James, ton sire nous a fait beaucoup de mal il y a quelques années. Mais il est très influant, très malin aussi. Toutes nos tentatives pour l’atteindre ont toujours été vaines. Il y a deux ans, nous avons enlevé une de ses infantes –ta sœur de sang– et l’avons torturé pendant des jours. Lorsqu’il a apprit ce qui arrivait à sa progéniture il a éclaté de rire et nous a même conseillé de lui verser un peu de plomb fondu sur ses jambes. Quel genre de vampire peut ainsi oublier la tradition de la responsabilité et accepter que l’on inflige un pareil traitement à un vampire de sa lignée? La vampires aux oreilles de renard marque une pose, serre les poings comme si sa bête avait été réveillée à la simple évocation de son vieil ennemi. Puis elle reprend avec conviction, d’un ton presque agressif. -Nous nous sommes alors renseignés sur la manière dont il choisissait ses infants. Il commence par chercher des gents ayant un nom similaire au sien, Paincleod dans ton cas. Ensuite il efface vos mémoires pour mieux pouvoir vous contrôler. Il est maître dans l’art de rendre les gents amnésiques, humaines ou vampires, ses victimes ne retrouvent jamais la mémoire. Hier, j’ai tenté de retrouver ta mémoire perdue mais je n’ai fais qu’en enlever une partie par mégarde. Ne t’en fait pas elle va revenir d’ici deux nuits. j’ai juré que je tiendrais le cœur sanglant de cette abomination entre mes ongles avant de lui offrir la mort ultime. Et je pense que maintenant il est autant notre ennemi que le tien. Elle fouille dans sa poche et en sort un bout de papier qu’elle tend à Léonore. ‘‘49 Farm Park Rise, Chicago’’
- Spoiler:
adresse fictive, pas la peine de chercher sur google map -Voici l’adresse de ton père mortel, il t'aidera peut-être à retrouver la mémoire. C’est celui que tu as eu au téléphone. Nous n’avons fait que lui poser quelques questions. Ne lui dévoile surtout pas ta vrai nature, il est vieux ne tiendrait pas le coup d’apprendre une telle nouvelle. Je ai demandé à Emilie de te raccompagner, elle est garée à l’entrée du cimetière. à moins que tu n’aies d’autres questions, tu es libre de t’en aller maintenant, nous te laissons réfléchir à notre proposition et nous te contacterons sous peu… Ah, oui une dernière chose, tu devrais boire un peu de sang si tu ne veux pas tuer ton prochain calice sous l’effet de la soif.Un des vampire masqués tend la coupe à Leonore. | |
| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Jeu 18 Oct - 0:30 | |
| La jeune femme réussit à maintenir sa bête. Elle avait peut-être une dette du vampire au masque de taureau. Elle ne le savait pas, ne pouvant juste supputer de cette information. Qu’importe ! Il n’était pas important dans cette conversation, la jeune femme devait se concentrer sur d’autres personnes. La jeune femme écouta attentivement ce que son interlocutrice lui disait, dictait. Contre toute attente, elle ne sut pas comment réagir. Cette dernière énonçait clairement que ce groupe de vampires participait à l’annihilation de son mentor, que leur unique but était de l’atteindre, par des moyens diverses et variées. Leonore prit peur. Elle ne savait pas comment réagir, pas quoi dire, voir répondre. On vous énonce que votre père est un salaud, qu’il va mourir et on vous demande de l’aider. La jeune femme ne put prendre qu’une baffe. Elle voulut d’un coup hurlé, brutaliser les personnes sortant ses mensonges pour leur apprendre le coût d’une sottise. Mais elle ne fit rien, sachant pertinemment qu’elle ne pouvait rien faire, qu’elle était bloquée dans cette situation, ayant l’unique obligation de dire amen à leur parole, sous peine de disparaître comme les autres avaient fait auparavant. Car en effet, le vampire à renard sembla devoir combattre un ennemi intérieur, une bête se trouvant en elle. Puis elle reprit la conversation en indiquant qu’elle avait essayé de redonner la mémoire à mademoiselle Payne, mais qui avait eu quelques ratages. Cette dernière ne savait pas comment elle devait prendre cette information, sentant une certaine envie, voir une pulsion de destruction envers cette incompétente. Mais encore une fois, elle ne put rien faire sous peine de mourir bêtement, sans même que la bête la dirige.
Le vampire au masque de renard sortit un papier. Il énonça que cette adresse allait la conduire à son véritable père, à son géniteur. La jeune femme, au fond d’elle, ne souhaitait pas prendre ce bout de papier, ne voulait pas découvrir la vérité, avait peur de l’inconnu. Mais son envie de préservation et de celle de ses goules étaient bien plus fortes que le reste. Elle le rangea dans une poche de son pantalon, attendant la suite des évènements comme elle était forcée depuis le début. Puis on lui annonça qu’un chauffeur allait la ramener et on lui conseilla même de boire avant de tuer son calice sans le vouloir. La jeune comprit que ses demandes étaient aussi des requêtes. Elle en avait déjà l’habitude, ce n’était pas la première fois. On lui énonça même que c’était eux qui allaient les contacter et non elle. Elle n’avait guère le choix. La jeune femme n’avait aucun contrôle de la situation. Elle prit ainsi la coupe, but une gorgée… En fait, non. Elle but tout le liquide qui se trouvait dans la coupe, la soif étant bien trop forte quand elle sentit l’arôme de l’humain. Elle ne put arriver à se contrôler et remercia le ciel que cela n’était pas arrivé dans le château, sinon il y aurait eu un mort. Puis n’ayant aucune indication, ne sachant plus quoi faire d’autres, décida de prendre congé. Aucune question n’était parvenue à son esprit et elle voulait rentrer chez elle, pouvoir dormir, revoir Sélène. Elle l’espérait.
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Sam 3 Nov - 14:25 | |
| Le vampire au masque de taureau reste assis, il semble ne pas s’être remis de ses efforts. La vampire au masque de renard semble se calmer, sans doute que le fait de parler de son pire ennemi avait du réveiller sa bête. Mais maintenant que la conversation a pris une autre tournure, elle semble plus tranquille. Le calice ne contient que quelques gouttes de sang mais celles-ci sont très riches en vitae. Le sang à un goût très bizarre, il se révèle être du sang de vampire mais il ne ressemble en rien au sang de son sire. Cette substance semble avoir un autre goût, un goût infiniment bien plus complexe. -Au revoir, Léonore, nos destins sont liés bien plus que tu ne le penses.Alors que Léonore s’avance entre les tombes vers le portail de fer, elle s’aperçoit qu’il est fermé, les vampires masqués lui auraient-ils tendu un autre piège ? A moins qu’ils ne veuillent simplement jouer avec elle. Mais une fois arrivée sous le portail, elle voit de l’autre côté une silhouette assise contre une voiture, celle-ci s’approche et ouvre la porte. -Bonsoir, je suis Emile.Emilie est vielle femme d’environ 80 ans mais dans le monde des vampires on ne mesure pas son âge à la longueur de sa vie humaine mais plutôt à la maîtrise de ses disciplines et à la puissance de son sang. Paradoxalement, Emilie est encore très jeune et encore de nombreuses choses à apprendre de la non vie. -Dites, que s’est-il passé dans le cimetière ? Je ne fais pas vraiment partie de leur groupe en fait. Ils m’ont dit de vous remmener chez vous, je connais votre adresse.La voiture de Emilie est une vielle chevrolet el camino d’une cinquantaine d’année. Sa place serait sûrement mieux dans un musée, mais elle semble être en bon état de marche. | |
| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Lun 5 Nov - 1:34 | |
| La réunion se termina. Tandis que le vampire au masque de taureau semblait retrouver sa forme, c’était celle avec un masque de renard qui devait trouver son calme. Chacun avait ainsi des démons à affronter. Mademoiselle Payne devait affronter le sien en ingurgitant du nectar. Ses forces étaient bien trop faibles pour qu’elle puisse voir ces proches et elle devait bien trouver de la nourriture sous peine de connaître un destin funeste. Quand elle goûta à ce sang, elle crut d’abord que ce breuvage était le meilleur sang humain dont elle n’avait jamais goûté. Elle prit même plaisir à la boire. Puis, un vieux souvenir remonta à la surface. Elle se rendit compte que ce sang n’était rien d’autres que celui d’un vampire. Elle venait de boire le sang d’un autre vampire, se trouvant ainsi lier à ce groupe. Un léger malaise survint. Elle voulut se mettre en rage, mais devant une situation si forte inconfortable, elle se tut et essaya de quitter ce groupe au plus vite. Comme toujours, elle voulut rentrer le plus vite possible, chez elle, revoir sa famille au plus vite, s’éloigner de toute cette histoire juste le temps d’une nuit.
Pouvant à présent quitter le groupe, quand on lui mentionna que leur destin était bien plus lié que prévu, elle marcha à travers ce cimetière. Elle se dit qu’elle aurait bien pu périr cette minuit, mourir dans d’atroce souffrance, succomber à lui. Mais son destin lui réserva autre chose dont elle devra le suivre sous peine de connaître une fin encore plus tragique. La jeune femme n’avait pas son destin en main, n’était qu’un pion. Elle devait s’émanciper de toute cette manigance avant que cela soit trop tard, sous peine de périr. Elle marcha toujours à travers ce lieu, jusqu’à une barrière lui barra la route. Une vieille femme vint lui ouvrir. C’était une humaine, une très vieille humaine. Elle lui demanda qu’est-ce qui s’était passé dans ce lieu. Leonore eut un regard de tristesse et ne put juste dire :
« Il n’eut qu’un lugubre marché… »
Elle ouvrit la porte, si cette dernière était ouverte. Elle ne fit même pas attention de la voiture, de cette entité. Elle avait autre chose à penser, à résoudre. La jeune femme venait de passer un marché dont elle savait pertinemment qu’elle devrait l’enfreindre si elle voulait rester fidèle aux personnes qui lui sont chères. Assis dans cette voiture, elle attendit que la vieille fasse de même, pour pouvoir rajouter.
« J’aimerais rentrer au plus vite chez moi ! Je suis partie depuis bien trop longtemps ! »
La jeune femme aimerait éviter toute discussion inutile, la tristesse guettait. Elle voulut pleurer. Elle savait qu’elle avait été d’accord dans un complot visant la mort de son père. La jeune femme se sentit toute honteuse d’avoir accompli cela. Mais pour revoir Leonore, juste pour la revoir, elle fera tout le nécessaire. Elle espéra juste que la durée de ce voyage ne soit pas trop longue.
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Sam 17 Nov - 15:26 | |
| Emilie semble étonnée de la réponse de Léonore, mais elle ne pousse pas plus loin l’interrogatoire car elle perçoit sa tristesse. Encore une raison de s’étonner, car on lui avait dit que les immortels ne ressentaient plus de sentiments. Devant l’impatience de la jeune vampire, elle fait démarrer le moteur, cette voiture bien que ancienne est en parfait état de marche. Pendant le trajet, Emilie n’ose pas engager la conversation, elle jette quelques regards bref vers Léonore, mais n’insiste pas plus, elle semble tout de même très intriguée par ce qui a pu se passer dans le cimetière. La voiture passe par plusieurs petites routes de quartiers vraisemblablement pauvres. Puis elle rejoint une route plus grande que Léonore reconnaît.
Une vingtaine de minutes plus tard les deux femmes arrivent à l’entrée du manoir. A peine Emilie ouvre la portière qu’une silhouette féminine apparaît un fusil à pompe à la main. Au fur et a mesure qu’elle s’approche, ses traits deviennent plus clairs, Léonore peut maintenant reconnaître Selène. Si les balles sont d’une faible efficacité contre des vampires, un tir de fusil à pompe bien placé peut être suffisant pour envoyer un vampire en torpeur (voire le détruire d’un seul coup).
-Mot de Passe ! Vous avez cinq secondes !
Malgré son air menaçant, la dame de compagnie tremble de peur.
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| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Sam 17 Nov - 23:10 | |
| Le silence régnait dans la voiture. Petit regard à gauche, sur la conductrice, une marque de reconnaissance naissait à l’intérieur du vampire. L’humaine ne dit rien, se tut, attendit les mots du vampire, fit sa mission. Leonore se demanda à ce moment si cette humaine n’était pas juste un pion, si ce n’était pas une simple femme désirant vivre plus longtemps, craignant une mort probable comme tout humain possédant cette peur. Puis la voiture commença à arriver dans des lieux familiers pour la vampire. Celle-ci commença à n’avoir plus peur, un poids sur sa poitrine commença à disparaître au fur à mesure qu’elle commença à s’approcher de son territoire. Elle retrouva même l’envie de sourire. Elle ne sut pas combien de temps elle avait été prisonnière, combien de temps elle fut éloignée de chez elle.
Vingt minutes plus tard, elles étaient arrivées devenant le manoir. L’excitation était palpable. La jeune femme chercha ardument sa compagne. Un coup à droite, un coup à gauche. Mince. Elle ne la vit pas. Emilie vint lui ouvrir la porte. Leonore sortit de la voiture. Des bruits de pas s’approchèrent de leur direction. Leonore se retourna pour voir qui pourrait venir. Elle s’attendait à un des gardes du corps, devant se réparer leur incompétence. Puis quand l’immortelle put voir la visage, un sourire se marqua sur son visage, ainsi que des larmes de joies. Le fait de revoir celle-ci, le fait de la voir envie lui importait tellement que Leonore ne remarqua même pas que sa compagne lui braquait une arme dans sa direction. Seul le mot de passe l’obligea à revenir dans le monde réel.
En effet, la maîtresse des lieux avait décidé de renforcer la sécurité du lieu, qui laissait à désirer. C’était elle-même qui avait envisagé que les ennemis de son père allaient enlever du personnel et il fallait assurer que ces derniers ne soient pas convertis à des ennemis hypothétiques. Ironie du sort, c’était la conceptrice qui se fit enlever. Leonore devait trouver le mot de passe pour éviter de trouver le trépas.
« Aurora et Helena nous combleront de joie. »
Aurora et Helena étaient les noms que l’immortelle avait choisi, avec sa compagne, de donner quand elles auraient décidé d’avoir une descendance. Les deux femmes désiraient être mères et le seront forcément, quand mademoiselle Payne sera reconnu dans son monde et ne subira pas les foudres d’avoir fait un infant sans le consentement du Prince. Mais ce n’était pas le moment. La jeune femme, mademoiselle Payne, avait donné sa réponse, elle s’approcha ainsi instinctivement vers sa compagne pour l’embrasser, faisant confiance à cette dernière de ne pas tirer, pour la réconforter.
Si la goule ne tire pas, Leonore abaisserait doucement le pointeur du fusil à pompe par terre, puis la prendrait dans ses bras pour l’enlacer chaleureusement. L’avoir aussi près, dans ses bras, lui redonna une envie certaine de faire bien plus. Elle la prendrait ainsi entre ses paumes le petit visage de l’humaine pour lui donner un baiser signifiant beaucoup de choses, comme son retour, ou « pardonnes moi de ne pas avoir été avec toi ces derniers jours. »
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Lun 19 Nov - 1:06 | |
| Sous la menace de l’arme, Emilie lève lentement les mains en l’air. A voir comment elle tremble, il semble évident qu’elle ne s’attendait pas à un tel accueil.
La phrase que prononce Leonore peut sembler étrange pour Emilie, mais dans l’oreille de Selène ces mots prennent tout leurs sens. Celle-ci semble oublier la présence de la vielle humaine et baissa son arme tandis que sa maîtresse s’approchait. Alors le moment était arrivé ? Difficile à croire que Léonore avait reçu l’accord du prince pour étreindre et ce pendant qu’elle était en captivité. Mais malgré toutes ses questions, Selène reste silencieuse. Elle semble réceptive au baiser, elle est plus pâle que d’habitude, cela doit faire longtemps qu’elle n’a pas goûté au sang de sa maîtresse. Puis soudain elle sursaute et s’écrit :
-Le soleil se lève dans une demi-heure !
Ni une ni deux, elle bondit vers le portail et l’ouvre entièrement. Emilie en profite pour prendre la fuite en voiture, la situation l’a vraisemblablement troublée.
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| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Lun 19 Nov - 22:23 | |
| L’humaine trembla de peur en voyant l’arme tandis que le vampire tremblait de joie de revoir un être si cher. Nul doute, les deux n’avaient pas la même relation avec celle qui tenait l’arme. Quand Leonore embrassa sa compagne-goule, elle vit que cette dernière était bien pâle. La maîtresse se sentit coupable de ne pas l’avoir préservé contre la faim, que par sa faute, sa servante, et aimante, fut obligé de subir des souffrances dont elle préfère taire les pensées. Puis cette compagne ramena sa maîtresse dans la triste réalité. Le temps continuait et ne pouvait être arrêté. Leonore était bien incapable de résister au soleil, dont elle ne se rappela même plus de son apparence. La goule bondit, elle ouvrit en grand la porte. L’humaine prit ses jambes à son cou. Leonore eut pitié de cette vieille femme, mais ne s’arrêta pas sur son cas, sachant pertinemment que ce n’était pas une personne de confiance. Suivant ainsi sa goule, elle passa le portail et se dirigea à l’intérieur de la maison. Il y avait des choses qui devaient être réglé. Mais la maîtresse des lieux n’avait pas récupéré de son escapade. Ainsi elle n’eut la force que de dire :
« Nous devons voir Faye ! »
Puis elle prit la main de sa goule, attendant que cette dernière l’emmène jusqu’à elle.
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Jeu 22 Nov - 0:03 | |
| Léonore aurait largement eu le de rester quelques minutes à l’extérieur avant que les premiers rayons de soleil apparaissent, mais comme tout vampire qui se respecte, elle préfère ne pas prendre de risques inutiles. Le manoir semble vide, aucun serviteur, pas le moindre garde même les femmes de chambres semblent être parties. Selène prend son téléphone, sélectionne un numéro dans son répertoire et appelle, le téléphone n’a pas le temps de sonner deux fois. - Elle est de retour, saine et sauve, rappelle tout le monde, raggot brûlera deux fois !Sélène se tourne vers sa maîtresse, elle semble dépassée par les évènements et à bout de force. Les cernes qui se dessinent sur son visage attestent du fait qu’elle n’a pas dû dormir beaucoup depuis quelques jours. -Ils étaient tous partis à votre recherche j’ai préféré rester là car c’était l’endroit ou il était le plus probable de vous trouver. ‘’Raggot brûlera deux fois’’ et un code qui a été inventé après votre départ pour éviter qu’ils se servent de votre mémoire pour nous attirer dans un piège. Vous avez faim ?Sur ces mots elle déboutonne le haut de sa chemise laissant apparaître sa gorge, sans doute pleine de sang. - Spoiler:
Je suis de bonne humeur aujourd’hui, je te laisse trouver d’où vient ce mot de passe, tu as droit à un seul essai. Je donne des xps au prochain post et il y aura un point bonus si tu trouve d’où vient ‘’Raggot brûlera deux fois’’. Tu peux envoyer la réponse par mp ou l’intégrer dans la narration du prochain post.
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| | | Leonore Payne Ventrue
Messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Jeu 22 Nov - 16:03 | |
| La jeune femme put enfin rentrer dans son manoir. Contre toute attente, il n’y avait personne. Elle ne vit aucun garde, ni ses hommes les plus proches, ni même les femmes de ménages, qui, qu’en a elle, n’avait aucune raison de quitter les lieux. D’un coup, Leonore eut l’impression d’être rentrée chez elle, après son propre enterrement, ce qui lui fit froid dans le dos. Elle prit immédiatement la main de sa compagne, pour éviter que ce sentiment de solitude soit trop fort et que sa phobie prenne le dessus, alors que sa compagne se trouve à l’intérieur. Cette dernière était au téléphone, avait appelé les autres personnes, préviennent que les autres étaient partis à la recherche de la maîtresse des lieux. Leonore eut un moment de honte d’elle-même, une grande fierté dans son équipe, une envie de les remercier.
Mais Leonore fut brusquement retirée de sa réflexion, Sélène était en train de lui parler. Elle lui avait annoncé que durant la captivité de la maîtresse, le groupe avait opté pour un mot de passe afin que ce dernier ne se fasse pas piéger. Leonore trouva cela très ingénieux, mais ne préféra rien dire. En effet, sa compagne énonçait qu’elle croyait que la maîtresse allait rentrer dans le lieu et qu’elle avait gardé espoir jusqu’au bout. Mais la jeune humaine, épuisée au vu de ses cernes, donna son coup à sa maitresse. Celle-ci eut une soudaine envie de croquer, mais son inquiétude au vu de l’état de sa compagne lui permet de freiner cette pulsion. Sa première préoccupation était de s’occuper d’elle, de faire en sorte qu’elle ne sacrifie pas pour rien. Ainsi elle s’avança vers sa compagne, prit les mains de l’humaine pour qu’elle les met sur les épaules de la maîtresse.
« Non ! Tu en as plus besoin que moi, mon amour. »
Leonore fit glisser sa veste avec ses mains de nouveau libre et de la main gauche, elle se fit un saignement au niveau du cou. Elle prit la tête de sa compagne, comme ferait une mère avec son enfant et mit cette même tête dans le creux de ce coup ensanglanté pour qu’elle puisse boire.
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| | | Hénoch Maître du Jeu
Messages : 144 Date d'inscription : 20/08/2012
| Sujet: Re: Quand on vit fort, on vit sans mémoire. [Léonore] Lun 26 Nov - 22:50 | |
| - Spoiler:
Test de maîtrise de soi difficulté 4: 8, 7 = Réussite
Léonore est plus que tentée par l’offre de sa goule, mais ayant trop de considération pour cette dernière et ayant peur de la perdre, elle parvient tant bien que mal à se retenir. Alors que Léonore s’apprête à se faire saigner, sa compagne essaye de protester. Cependant, avant qu’elle n’ait pu faire un geste, un filet de sang coule déjà. Sélène tente un léger mouvement de recul, mais l’appel du sang est bien trop fort. Elle fait donc quelques pas en avant et entreprend de lécher la vitae qui s’échappe du corps de sa maîtresse. Une fois finit, elle se redresse, le sang damné n’a pas encore agit mais ses yeux semblent animés d’une lueur maléfique pendant quelques secondes avant de revenir à la normale. Alors qu’elle retrouve ses esprits, elle retrouve aussi sa raison ; l’aube approche, et sa maîtresse doit impérativement regagner ses quartiers. Celle-ci semble d’ailleurs tomber de sommeil. -Vous devriez vous reposer, je m’occupe du reste.De grès ou de force, la goule fait ce qu’elle peut pour accompagner Léonore dans sa chambre. Après tout, il n’y a rien de plus important que sa sécurité pas même le fait qu’elle soit libre de ses actes. - Spoiler:
-1 point de sang, (total= 2) Il est toujours possible de résister si tu le souhaite, mais il faut dépenser un point de sang ainsi qu’un point de volonté pour contrer la fatigue et rester éveillée.
Xps gagnés = 14 + 1 =15 - Spoiler:
Tu peux dépenser les points maintenant ou les garder pour plus tard Bien joué pour le petit jeu, il s’agissait bien de raggotte le hamster. Au début du prochain scénario, tu auras 3d4 points de sangs supplémentaires. Je te propose de jouer environ 1 mois en accéléré avant de répondre. Pour cela, je te propose d’ouvrir un sujet dans Chronique de la nuit où tu détailles tous tes projets pour le mois. (vis-à-vis de la gestion des employés ou goules, des investissements, d’éventuelles enquêtes etc…) Il est possible d’y intégrer quelques petit morceaux de rp libre si besoin. Je démarrerai le scénario à partir de là
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