320 church street [refuge de Corneja]

Une maison pittoresque dans le pur style coloniale des années 1860, situé un peu en retrait de la route et abriter derrière un parterre de chênes majestueux et imposant. La maison avait du être très belle autrefois, elle grande et avait sans doute même été construit pour quelqu'un de riche et au gout seigneurial. Cependant, il semblerait que depuis bien des décénie, personne n'a pris la peine d'entretenir l'endroit. L'herbe à été récement coupé, mais les platebande sont envahis d'herbe de toute sorte, les feuilles des arbres, aisi que leur fruit traine sur la propriété, la peinture est décrépie et s'écaille à peu près partout où l'ont peut posée le regard, les vitres sont presque opaque de poussière, la toiture est à refaire et l'allée qui mène à la maison est presque invisible sous les mauvaise herbes.

Sur le bord de la route, on peut voir une pancarte qui indique une maison à vendre, vendue récement. Tout indique donc, ou presque une récente transaction. Quelques pots de peinture et des matériaux de construction semble faire leur apparition ici et là, comme si l'ont voulait refaire une beauté à l'endroit. Une vieille voiture est stationné dans l'allée et ne semble pas bouger souvent.

L'intérieur de la maison n'est pas mieux que l'extérieur, mais sous toute cette apparance délabré et à l'abandon se cache un joyaux qui ne demande qu'à être mis à jour. Lentement, mais surement, la propriétaire semble ce faire un devoir de redonner à cette maison antique son lustre d'autrefois. De jour, une femme dans la quarantaine semble s'affairé autour ou dans la maison, travaillant d'arache pied pour non seulement la rendre présentable et habitable, mais surtout redonner à la maison son air d'autrefois et ses lettres de noblesse.

3 semaine suivant l'arrivée de la nouvelle propriétaire, alors que le soleil venait de disparaitre à l'horison, une enfant ouvrit la porte de la maison et s'arrêta sur le seuil. Elle ne devait pas avoir plus de 10 ans et elle regardait aux alentour avec appréhension. Son regard s'arrêtait avec une certaine tendresse sur les arbres de la propriété, mais sans retenir véritablement son attention.

Elle avait le teint un peu pâle pour une mexicaine, bien que ses origines était indéniablement espagnole. Ses yeux d'un brun velouté semblait dévoré par la faim. Elle se retourna et dit quelque chose à la femme qui venait d'apparaitre derrière elle.

Cette dernière hocha la tête avec tendresse.

***

Corneja s'était éveiller, se soir-là, dès que le soleil avait disparut à l'horison. La faim la tenaillait depuis quelque jours, mais elle n'avait pas osée sortir pour chasser. Elle avait seulement donner de son sang à sa nouvelle goule, et lui en avait prélevé juste assez pour tenir la bête à distance. Elle ne voulait pas affaiblir la femme qui lui servirait bientôt de couverture et de "mère" pour le monde des mortels.

Cependant, maintenant que sa goule lui était aquise et qu'elle la connaissait mieux, elle devait impérativement se présenté au Prince de la ville... et donc découvrir si elle était en territoire camarilla et si oui, où était l'Élisium. Mais que ce soit le cas où non, elle aurait besoin de nourriture. Elle ne pouvait chasser comme elle l'aurait fait normalement. Elle ne devait absolument pas attiré l'attention. Il lui fallait donc être exessivement prudente tant qu'elle n'en saurait pas plus sur la vie nocture de Chicago et de ses banlieux.

De même, ce serait la première fois pour la femme qui l'avait découverte qu'elle allait réellement mettre les pieds dans le monde de la nuit. Elle verrait sa maitresse se nourir, il était impératif qu'elle le voit pour comprendre le monde qui était désormais le sien et pour véritablement la préparer à la suivre. La femme n'était pas complètement prête à être vu en société vampirique, mais Corneja ne pouvait se permettre de repousser la chasse, ni la recherche de la hiéarchie en ville. Plus elle attendait, plus il serait facile de la décourir avant qu'elle ne soit présenter au autorité en place... et alors bonjour les problèmes. Corneja voulait à tout prix évité d'être prise en fautes pour ne pas s'être présentée.

Malgré son apparence d'enfant et son air angélique, il y avait une bête assoiffée de sang qui sommeillait à l'intérieur de Corneja, et qui, nuit après nuit, devenait de plus en plus difficile à contenir. Un vampire restait un vampire, peu importe son clan, son apparence, ou sa philosophie, lorsque le sang se faisait demander, c'était un monstre qui prenait le contrôle, et dans cette situation, la frénésie pouvait faire commettre les pires atrocités au plus doux des agneaux. Heureusement, Corneja n'était pas seule, et avait put se nourrir sur sa goule pendant plusieurs jours, échangeant des litres de sang et renforçant ainsi le lien qui l'unissait à elle. Elle allait d'ailleurs devoir apprendre à l'utiliser comme un outil de couverture dans son existence vampirique. Quel horrible destin que d'apparaître à jamais aux yeux du monde comme un enfant, alors que l'âme se trouvant dans ce corps est déjà vieille d'au moins deux vies humaines.
Il n'était pas facile de trouver de quoi chasser dans le périmètre de la maison, hormis des animaux sauvages comme des chats, chiens, ou rats, mais la satisfaction était loin d'être de même ampleur que le sang humain, qui restait le délice des délices. La vampire le savait, elle allait devoir trouver de quoi se nourrir tôt ou tard, comme elle allait devoir se présenter au prince de la ville si elle ne voulait pas être considérée comme clandestine sur son territoire. Ironiquement, il allait être bien plus difficile de trouver du sang que de trouver le prince.

La lune était haute ce soir là, et la bête commençait à gronder dans les entrailles mortes de Corneja. Bien qu'elle ne disposait pas du contrôle total de son esprit, elle pouvait sentir qu'elle commençait à prendre de l'ampleur, et à doucement répandre sa présence en elle. Elle allait devoir se confronter à sa bête intérieure, et en plus de cela, au monde moderne dont elle ne connaissait rien à part ce que Eileen lui avait décrit. Elle était aussi vierge qu'un véritable enfant quant à ce qu'elle allait découvrir dans Chicago, car celui qu'elle avait connu il y a longtemps n'avait plus rien à voir avec celui des nuits modernes.

Citation :: -Ajoutes un lien vers ta fiche dans ta signature
-La Bête est proche, même si Corneja peut encore résister, elle pourrait se manifester très rapidement

La faim grondait en elle, mais Corneja c'était juré de ne plus jamais la laissé prendre le pas sur sa conscience. Cependant, la vampire sentait sa volonté faiblir au fur et à mesure que le temps passait. Sa goule avait maintenu un certain rempar contre la faim, mais elle n'était pas rassasié, loin de là.

À l'horison, il n'y avait que des animaux, aucun humain près. Il allait donc falloir rusé pour trouver à manger. Pouvait-elle aller chez des voisins ? Eileen ne s'était pas vraiment présenté à personne. Cependant, à cet heure, il serait plutôt étrange de débarquer chez des inconnus.

C'est à ce moment que Corneja avisa la voiture dans la cours d'Eileen. Cette dernière lui en avait parlé un peu, de toute la nouvelle technologie. Une idée lui vint à l'esprit, mais elle n'était pas certaine que cela fonctionnerait. À son époque oui, mais maintenant ? Rien n'était moins certain.

"Eileen... dites moi si cela est possible. Prendre votre... voiture..." Elle buta un peu sur le mot "roulez jusque près de chez l'un de vos voisin, s'arrêter et faire semblant d'être en panne pour aller demander de l'aide ? Je resterais dans la voiture et ne sortirai que lorqu'il viendra vérifier ce qui ne va pas."

Si l'idée était réalisable selon sa "mère" Corneja procéderais le plus rapidement possible. Inutile de réèlement endomagé la voiture cependant, un petit problème avec les roues suffierais sans doute. Une petite crevaison semblait possible avec les voitures d'aujourd'hui. Plus difficile sans doute que dans son temps, mais pas si difficile non plus. Ensuite, il suffirait d'un peu de présence, un soupçon de domination et elle pourrais boire sur l'homme ou la femme qui les aideraient.

Maître du Jeu Messages : 19 Date d'inscription : 21/11/2012

[Nous sommes désolés du délai de la réponse et espérons que la suite du jeu te sera agréable.
Je serais ainsi ton nouveau MJ, sauf si tu fais la demande d’en obtenir un autre, un droit que tu possèdes.]

Le monde de la nuit est bien mystérieux. Il permet l’obtention de miracles, comme celui d’un Darwin award. C’est un monde plein de surprise.

Corneja eut la riche idée d’envisager ses futurs voisins comme des proies hypothétiques. Cette idée semblait ravir sa « mère ». Elle ne comprenait pas tout de suite que ses voisins allaient servir de repas, ne l’envisageait même pas. Cette femme n’était pas encore habituée au monde de la nuit et n’avait eu que la chance de partager depuis trois semaines des bouts d’histoires que son merveilleux ange lui offrait.
Eileen

« Oui, cela est possible. »

Elle prit les clefs sur une armoire et se dirigea vers la porte. Elle se retourna vers sa fille et la regarda.
Elle lui tendit la main. Sa gorge ressortit. La bête aussi. Ce monstre qui possédait chaque immortel voulait reprendre du terrain sur cette jeune fille ayant trop longtemps dormi. Pour autant, la jeune fille réussit à contrôler ce monstre sans trop de difficulté. Mais ce n’était qu’une question de temps.

A présent que le plan était en place, la mère se dirigea dans la voiture. C’était une INFINITI FX45
Spoiler:
Elle ouvrit la porte du côté passager. Quand Corneja fut assise, Eileen se dirigea à la place du conducteur et alluma le moteur. Reculant la voiture, elle commença à rouler dans le quartier. Les maisons étaient tous éclairés de l’intérieur, de la vie devait se trouver à l’intérieur, beaucoup de nourriture.
Eileen s’arrêta au niveau d’une maison, elle se retourna et dit :

« Ici se trouve une personne mécano. Elle m’a déjà rendu service de temps à autre. »

Puis elle lui fit un sourire juste avant de sortir de la voiture. Elle ouvrit le capot. Au lieu de simplement sonner à la porte pour demander de l’aide, Eileen semblait avoir opté pour l’option la plus difficile à mettre.
Paf !
Eileen commença à crier. Corneja ne pouvait pas voir. Le capot cachait l’origine de la douleur de sa mère. Mais elle sentit du sang. Sa bête revint à la charge. Cette fois, elle fut plus difficile à le repousser. Mais une chose est sûre, sa mère saigne, elle hurle de douleur.
Pendant ce temps, les chiens commencèrent à cracher leurs cordes vocales, des ombres se dessinèrent dans le quartier, du bruit provint dans le pallier de la proie. Des voisins pouvaient sortir pour aider cette femme en détresse. En même temps, il pouvait tout aussi appeler une ambulance. Difficile de prévoir la réaction d'humain, surtout ceux du 21s.

Que faîtes-vous?

Si Corneja avait encore eu un coeur qui reflétait ses émotions, il se serait à battre à 100km/heures, mais il ne battait plus. Cependant, son esprit lui, se mis à tourner rapidement. Qu'est-ce que sa nouvelle goule avait fait ? Elle ne lui avait pas demander de se faire mal si ?

Retenant un soupir, et surtout, tentant de controler sa faim de son mieux, elle sorti de la voiture et se dirigea en courant vers la maison, appelant à l'aide de sa petite voix d'enfant mélodieuse et charmante. Elle laissa l'inquiétude qu'elle ressentait réellement pour l'humaine qu'elle avait choisis comme goule ressortir. Bien sur ce n'était qu'une goule, mais elle avait toujours été un peu sentimental avec les gens qui était siens, un peu comme certain humain avec leur animaux de compagnie. Elle ajouta aussi encore plus de peur, de terreur, essayant de ressembler de son mieux à ses enfants qu'elle avait souvent étudié et imiter le comportement pour chasser.

Peut-être ainsi les humains allait-il venir à leur aide, surtout s'il y avait un enfant. C'est toujours plus rassurant d'aidé des inconnu quand il y a un enfant. Des gens qui ont des enfants sont moins suceptible d'être mauvais, mais surtout de ce que Corneja avait compris des humains, peut d'entre eux tourne le dos à aidé une enfant en détresse.

"Ma mère c'est fait mal ! Aidez-moi ! À l'aide."

Elle devait tout faire pour que quelqu'un viennent, mais aussi pour garder sa bête sous controle. S'éloigné le plus rapidement possible de Eileen était donc une très bonne idée.

Spoiler:

Maître du Jeu Messages : 19 Date d'inscription : 21/11/2012

La jeune fille commença à se diriger vers les maisons. Mais celle-ci pouvait voir que le quartier commençait à s’animer face aux intensités des cris de la goule. Des ombres étaient aux fenêtres. Quelques portes commençaient à s’ouvrir. La jeune fille, avec sa petite voix mélodieuse et hypnotisant, lança elle aussi des appels à l’aide.

S’approchant de la porte, l’odeur du sang devint moins forte, mais sa bête désirait ardemment en goûter ce nectar divin. Et d’un coup, il arriva à posséder la jeune fille, qui n’avait plus qu’une soif de sang intense ! Celle-ci, si elle n’avait pas eu le bon sens de se préparer à ses faites, employa toute sa volonté pour repousser cette bête qui avait pris possession elle. (-1 volonté)Son regard fut troublé pendant quelques secondes, sans voir les évènements
Là, elle vit un vieil homme s’approcher d’elle. Derrière lui, la porte était ouverte. Elle vit aussi qu’elle se trouvait dans l’allé de la maison, mais surtout qu’autour d’elle, il y avait des voisins qui sortaient et se dirigeaient vers sa mère. Mais elle n’eut pas le temps de compter le nombre de personnes, pour la simple raison que les veines du cou de la vieille personne lui était visible. Elle vit les impulsions du sang dans les canaux, la vie en somme.

Ce dernier, chauve, proche de la soixantaine, s’était dirigé vers la jeune fille pour se mettre à son niveau, pour essayer de l’aider, pour voir si elle-même n’était pas blessée. Plus il s’approcherait, plus elle pourrait voir ses veines, plus la bête devint pressante.

Que fais-tu ?

La vampire se retourna vers ce grand-père qui lui tendait les bras. C'était exactement le comportement qu'elle avait espéré, dont elle avait besoin. Elle avait déjà vu plusieurs fois des adultes agir ainsi avec des enfants pour les réconforter.

Dans le coup du vieil homme la jugulaire pulsait au rythme des battement de son coeur mortel. Cette mélodie était enivrante, elle l'appelait et le parfum capiteux du nectar qui circulait dans les veine de l'humain était irrésistible.

Pour conserver son sang froid et continuer sa comédie, Corneja bloqua sa respiration, se refusant le doux plaisir de sentir le sang de sa proie. Il aurait été trop dangereux d'agir autrement, de dévorrer toute ses proie devant elle. Et surtout, elle ne voulait plus jamais se laissé aller à redevenir une bête.

Elle se précipita cependant dans les bras que l'homme, espérant qu'il ferait comme tant d'autre avant lui, qu'il lui ouvrirait les bras.

Alors elle se blotirait contre lui, et tournant la tête comme pour pleurer, elle planterait enfin ses crocs à travers la si fine menbrane de sa peau pour la percer doucement. Pour qu'enfin la vitae se déverse en elle et lui redonne sa force. Pas plus de quelque gorgé, elle ne devait absolument pas le tué. Elle était peut-être même sur le territoire de chasse de quelqu'un. En quel cas, elle risquait peut-être la mort à se nourir, mais ne pas le faire serait pire. Cependant, elle devait s'abstenir de tuer.

Suplice que de cesser de boire quand on a été privé si longtemps, mais elle devrait le supporter pour vivre. Il y avait bien d'autre personne autour de qui elle pourrait boire si ele maintenait le subterfuge, si tous ce passait bien. Elle refermerait le coup de l'homme, ne lui laissant aucun souvenir. Elle aurait bien aimé en fait son troupeau, mais il était trop vieux et elle ne connaissait pas encore les règles.

Maître du Jeu Messages : 19 Date d'inscription : 21/11/2012

La jeune fille se rapprocha du vieil homme, se blottissant contre lui. Il la prenait comme si c’était une petite fille qui devait être réconforté. Durant ce temps-là, les voisins commencèrent à s’approcher d’Eileen. La jeune fille put entendre que les voisins énonçaient que sa mère s’étaient brûlés en bidouillant quelque chose dans le moteur. Les informations n’étaient pas vraiment claires, étant donné que le vampire n’avait aucune connaissance liée au véhicule, elle ne put comprendre juste que sa mère avait essayé de trop faire.

Mais Corneja n’avait pas de temps à cela, une faim devait être contenté. Ainsi, quand elle se blottit contre la vielle personne, elle commença à la mordre. Ce dernier poussa un léger cri, à peine perceptible, que tous pouvaient ignorer. La jeune fille commença à lutter contre l’envie de se rassasier, mais sa bête essaya de nouveau prendre le contrôle. Le flux du sang, comme le plus délicieux du nectar, titilla le palais de la jeune fille.
Pourtant, la jeune fille réussit à se contrôler, à prendre qu’une gorgée de sang, suffisant sûrement pour la soirée. Et au même moment que du nourrissage du vampire, le vieillard entra dans une extase, quelque chose qu’il n’avait jamais encore vécu. La jeune fille, quand il arrêta, essaya de lui faire oublier ce doux moment. Mais l’ancien, durant ce moment de pures adrénalines, claqua littéralement, en faisant une crise cardiaque. (Majorité de 1 pour cette action  )
Il tomba foudroyer sur le sol. Les voisins se retournèrent, ne comprenant pas ce pourquoi la vieille personne se trouva parterre. Corneja avait raison de ne pas le vouloir comme son troupeau, au vu du court baiser qu’elle venait de lui donner.
Un des voisins comprit la vérité. Il faisait un malaise. Courant vers le vieillard, il poussa brusquement le vampire, qui, cette dernière, ayant tuée un pauvre homme, commença à sentir des remords. Son humanité était bien ancrée en elle et essayait de lui faire comprendre que tuer un humain, c’est mal. Elle ne perdrait, pas ce soir, sa partiellement d’étincelle, qui la différencia de la bête.

La jeune fille repoussée put voir qu’il y avait cinq nouvelles têtes. Trois hommes et deux femmes. Un parlait dans un objet, tenu par sa main, parlant de l’état de sa mère. Les deux femmes regardaient depuis un pallier de portes, ne préférant ne pas s’approcher, par peur que les évènements se dégradent. Un homme s’occupa d’Eileen pendant que l’autre essaya de faire un massage cardiaque. Personne ne faisait attention à Corneja à présent, étant donné que personne ne la connaissait et que chacun avait quelque chose de plus urgent à faire.

Que fais-tu ?

Corneja ne pouvait pas se permettre de se faire remarquer trop. Elle se sentait mal d'avoir provoqué la mort de l'humain, ce n'était pas son intention et elle s’était juré de ne plus jamais tuer d'innocent si elle pouvait éviter. C'était un véritable gâchis cette vie qui s'éteignait. Elle avait failli laisser la bête prendre le pas ce soir... et plus encore, sa goule était en train de provoquer quelque chose de beaucoup trop gros.

Finalement, elle opta pour quelque chose de simple, espérant que cela fonctionnerait, elle alla vers Eileen et lui glissa doucement quelque mots. Personne ne faisait vraiment attention à elle, de toute façon.

"Maman, je vais aller avec les dames là-bas pendant qu'on s'occupe de toi. Il y a trop de monde, j'aime pas ça."

Elle ne savait trop ce qui s'en suivrait, mais elle n'avait pas envie qu'on recommence à faire attention à elle trop. Les deux femmes toutes seules étaient tout indiquées pour les convaincre de l'héberger et de la tenir loin de l'agitation.

Elle s'approcha d'elle doucement, comme si elle avait un peu peur et cherchait du réconfort. Une enfant serait normalement traumatisée d'avoir été dans les bras du vieil homme alors qu'il faisait un malaise. Elle n'avait pas besoin de trop simuler non plus, sa mort la touchait réellement.

"Ma maman ne va pas bien, le monsieur non plus, est-ce que je peux rester ici avec vous. Je ne veux pas nuire à personne et je suis toute petite. Laissez-moi rester"

Bien que tout a été dit avec beaucoup de gentillesse, elle usa de son pouvoir de présence sur les deux femmes. Il y avait longtemps qu'elle ne l'avait fait et elle espérait que cela fonctionnerait. Sinon, il ne restait plus qu'à mettre dans les derniers mots assez de domination et de conserver un lien dans le regard avec l'une des deux femmes. Habituellement, son talent inné pour guider les autres suffisait. Elle avait toujours été douée pour utiliser ses dons de percusation et de commandement à bon escient.

Spoiler:

Maître du Jeu Messages : 19 Date d'inscription : 21/11/2012

La jeune fille était sur le bas-côté. Elle décida de s’approcher vers sa « mère » pour lui glisser quelques mots. En avançant, elle vit que sa mère s’était blessée au niveau de la main, se trouvant sur le bas-côté elle aussi, pendant qu’un homme resta appuyer sur la partie laissant gicler du sang. La jeune fille ne pouvait pas comprendre, étant donnée son manque de connaissance sur les voitures modernes. Mais un voisin laissait sous-entendre qu’un truc s’était cassé et que la femme s’est piquée dedans. Et au moment où elle eut l’objet qui la perforait, elle eut le mauvais réflexe de tirer.

Comme prévu, personne ne fit attention à elle. Corneja était même invisible aux yeux de tous. Pourtant, ils savaient tous qu’Eileen n’avait pas eu d’enfants, mais personne ne semblait avoir remarquée cette incohérence. La jeune fille devait remercier, soit sa chance, soit sa compétence de passer inaperçu, surtout que la seconde option est plus plausible que la première. Disant sa phrase, Corneja vit que sa mère hocha de la tête, lui signifiant qu’elle acceptait ou qu’elle se soumettait à cette décision. Le vampire ne savait pas vraiment la véritable signification de ce hochement de tête, au vu que cette dernière était bien pâle.

Ainsi Corneja marcha vers les deux jeunes femmes, attendant vers le palier. L’une, cheveux blond, long, eut un brusquement de recul, comme si son instinct lui indiquait un danger, pendant que la deuxième, femme un peu menu, avec une franche semble s’approcher et semble vouloir la prendre dans ses bras.

« C’est qui c’est là !
-Oh ! Elle est avec Eileen.
-C’est pas sa fille !
-Arrête ! C’est sûrement sa nièce. (Regardant le vampire) Approches toi, n’aies pas peur. »

Quand Corneja leur demanda qu’elle puisse rester avec elle, elle avait déjà acquis, sans même dire un mot, la Mama. Quant à la petite citadine, elle eut un léger de pas de recul, avant de lui sourire. Mais une chose est sûre, quelque chose lui disait de ne pas s’approcher de Corneja. La Mama prit la parole.

« Bien entendu tu peux rester avec nous. Cette petite maigrichonne (elle fit un clin d’œil à celle qui reçoit cette petite pique) s’appelle Carole et quant à moi, je m’appelle Elise. »

L’ambulance arriva et l’équipe soignante commença à sortir pour voir les dégâts d’Eileen. Le vampire pouvait entendre que sa mère allait être emmenée aux urgences. Mais avant qu’elle puisse réagir, Elise lui dit :

« Si tu veux, tu peux dormir chez moi pendant que ta tante Eileen va se faire soigner à l’hôpital. Tu pourras jouer avec Vanessa et Marc si tu veux. Ils sont en haut. »

Que fais-tu ?

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