In Nomine Patris (part 1) [Gabriel Belmont]

Citation :

Jets d'initiative
Sabbat : 10
Gabriel : 13

Spoiler:

La foi du chasseur parvient à maîtriser la plupart des vampires qui l'entourent, certains reculant, d'autres ne parvenant plus à avancer, comme faisant face à une barrière spirituelle, mais l'un d'eux reste libre de ses mouvements, non affecté par la foi de Gabriel. Ce dernier, de part sa rapidité, a l'avantage, et décide de tirer sur l'un des jumeau venant de lui adresser la parole. Il lui tire dessus, et la balle vient le toucher avec succès, mais apparement, une seule balle ne suffit pas à réellement le mettre hors d'état de nuire, puisqu'il encaisse la balle, porte sa main là où elle l'a touché, regarde le faible impact, puis repose ses yeux sur le vampire.

"Voyez-vous ça, non seulement il est assez arrogant pour vouloir se dresser face à nous, mais en plus de ça, il est dans le camp adverse. Sale bâtard ! Si tu as un problème avec ta condition vampirique, on peut très certainement t'aider à le résoudre, mais ça risque de faire mal, un peu..."

Le vampire n'étant pas affecté par la vraie foi en profite pour avancer en courant jusqu'au chasseur pour lui mettre un coup de barre de fer sur le bras avec lequel il tient son crucifix.

Spoiler:

Le vampire parvient à toucher et blesser Gabriel au bras, ne lui faisant pas lâcher son crucifix, mais permettant d'au moins faire "disparaître" de la vue des vampires le symbole qui les empêchaient d'avancer.
En voyant la scène, les vampires du Sabbat se mettent à rire.

La Puissance de Dieu... Je la sentais émaner du crucifix comme un bouclier qui repoussait mes assaillants, je vis les Jumeaux s'immobiliser tandis que la plupart des Vampires reculaient, assaillit par la Grâce du Très-Haut qui les effrayaient. Toutefois, je sentis un mouvement agiter le cercle des Vampires, l'un des Caïnites étaient toujours en mesure de se déplacer, comme immunisé à la présence de la Croix. Comment était-ce possible ? Le Père voulait-il tester ma volonté et la Foi que j'avais en lui ? Cette idée n'était pas vraiment saugrenue quand j'y réfléchissais, Jésus-Christ lui-même n'avait-il pas demandé à son Père pourquoi ce dernier l'avait abandonné ?

Je pressai la détente et tirai une balle qui atteignit la poitrine de l'un des deux jumeaux, s'enfonçant avec profondeur dans sa chair morte mais sans véritablement lui faire de dommages. Une expression de rage passa sur mon visage tandis que dans mon dépit je ne m'étais pas rendu compte que le Vampire s'était rapproché de moi pour me donner un coup de batte sur le bras, je sentis une douleur foudroyante me parcourir le bras, passagère mais suffisamment puissante pour que j'abaisse momentanément le crucifix, libérant par la même occasion les Vampires de la vision du Fils de Dieu. Le groupe de Vampires se mis alors à rire à grand éclat, ils pensaient avoir l'avantage mais je refusai d'abdiquer, de m'enfuir comme un vulgaire lâche. J'étais un Fléau des Damnés, un soldat du Créateur et par conséquent, la lâcheté était un sentiment bannis de mon esprit.

Sais-tu ou sont tes frères à présent, Vampire ? Je les ai envoyé vers l'Eternelle Damnation, dans l'Abysse ou le désespoir et le tourment sont le lot quotidien des âmes perdues. S'il plaît à Dieu de me rappeler à lui aujourd'hui, sache que je ferai en sorte d'emporter le plus d'entre vous avec moi dans l'autre monde. Riez, Fils de Caïn... Bientôt viendra le jour ou dans sa Fureur, le Maître de l'Univers vous réduira vous et votre Père en poussière. Tremblez le jour ou résonneront les Trompettes Célestes. J'en appelle à Toi, Archange Saint Michel, Tombeur du Dragon de l'Apocalypse pour m'aider à triompher de mes ennemis. 

Je terminai mon sermont en levant les yeux vers les Cieux avant de redresser fièrement mon crucifix dans la direction des Caïnites, prêt à vendre chèrement ma peau. Ô Père Tout-Puissant, que ta puissance et ton amour me recouvrent, me protègent et m'aident à venir à bout de mes ennemis. Je pointai une nouvelle fois mon arme en direction du Jumeau blessé.

Sophie... 

4 détonations retentirent dans l'obscurité du parc alors que je tournai mes pensées vers ma femme et ma fille. Je ne pouvais mourir ici et les abandonner, une larme perla sur mon œil et s'écoula le long de ma joue avant s'écraser sur l'herbe humide du parc. La pensée de mon enfant renforça ma détermination, je ne pouvais mourir ici... Je triompherais. Pour ma femme, pour ma fille...

POUR DIIEEEEEEEEEEEUUUUU 

Citation :

J'utilise la Vraie Foi et je tire à 4 reprises sur le Jumeau blessé, je dépense un point de volonté pour réussir un tir à coup sûr.

Spoiler:

Lorsque Gabriel décide d'ouvrir le feu sur sa cible, cette dernière ne peut pas encaisser le choc de toutes les balles et elles viennent toutes se loger dans le corps mort du vampire aux yeux de chat. Ce dernier comprend la stratégie du chasseur qui consiste à tenir ses ennemis à l'écart grâce à son crucifix tout en tirant sur ses cibles immobilisées. Il fait un signe de tête à son frère qui lui répond affirmativement avec un signe de tête à son tour puis, cherche quelque chose dans sa saccoche, et en sort ce qui semble être comme un couteau de lancer. Il décide de le lancer sur la main dans laquelle Gabriel tient son arme pour tenter de lui faire lâcher. Le couteau vole et va se planter dans la main du vampire. Il lâche le pistolet puisque, le couteau lui ayant transpercé la main, il ne peut plus le tenir. A ce moment le vampire non affecté par le crucifix s'approche de Gabriel et s'occupe d'une fois de plus le frapper directement sur la croix qu'il tient dans sa main, afin de lui faire baisser le bras, comme son accolyte l'avait fait auparavant. Les Sabbats, libérés du joug de la foi du chasseur, se précipitent sur Gabriel, et s'emparent de lui, le tenant fermemant afin qu'il ne puisse pas bouger.

Vu la stature du vampire, et celle des Sabbats, un grand nombre de paires de bras est nécessaire pour totalement maîtriser leur cible. Seul une poignée de Sabbats ont leur bras libres et obsèrvent l'homme se faire maîtriser. Les deux jumeaux se regardent, et tandis que celui ayant parlé en premier jette un oeil sur ses blessures, l'autre fait quelques pas vers Belmont pour lui adresser quelques mots. Sa voix est plus douce, et il semble plus calme que son frère.

"Voilà une proie qui est très aggressive. C'est dommage que tu sois un illuminé, tu aurais fait un parfait Sabbat. En tout cas, notre chef va être heureux de savoir qu'une fois de plus, les Frères Siamois ont réussi à rapporter ce qu'on leur avait demander."

"Et tu as de la chance que notre chef nous ai demandé de t'attrapper sans trop te secouer, cela ne tiendrait qu'à nous, nous t'aurions fait de jolis dessins sur ta peau blanche avec quelques allumettes, par exemple."

Gabriel tente de se débattre, mais en vain, les Sabbats sont trop nombreux pour qu'il puisse faire quoi que se soit.

"Nous allons le ramener de suite, nous ferions mieux de l'assommer. Il y a du chemin à faire, même si nous coupons par les égoûts, et je ne pense pas que l'on puisse le tenir pour une très longue durée..."

Alors que les deux frères discutent pendant plusieurs minutes de comment ils vont ramener leur proie à leur chef, et par où ils vont passer pour gagner le plus de temps possible pour rejoindre le quartier général du Sabbat de Chicago, le fantôme du père de Gabriel, toujours présent et ayant assisté à la scène, passe à travers les corps des vampires pour venir chuchotter à l'oreille de son fils :

"Ne t'en fais pas Gabriel, je vais t'aider..."

En tant que spectre, il ne peut physiquement faire grand chose, mais il peut cependant se rendre utile par d'autres moyens. Il se concentre, puis, à l'aide de ses pouvoirs spectraux, commence à soulever des déchets se trouvant dans une poubelle proche afin de un à un les jetter sur les vampires. Malheureusement pour eux, parmi les déchets se trouvaient certaines bouteilles de verre venant s'éclater sur la tête de certains Sabbats qui tenaient Gabriel. Relâchant leur étreinte, le chasseur parvient à lentement se dégager de l'emprise des Sabbats tandis que le fantôme se met à envoyer tout ce qui se trouve dans son périmètre d'action afin d'aider le plus possible son fils. Gabriel en profite alors pour retirer le couteau planté dans sa main, et récupérer son pistolet étant tombé au sol lors du désarmement à distance de l'un des jumeaux. Les vampires ne comprennant pas ce qui se passe, regardent autour d'eux, tentant veinement de trouver la personne leur jettant tout ces projectiles. Gabriel en profite pour rebrandir son crucifix droit devant lui afin de tenir à l'écart ses adversaires, et au moment de viser et de s'apprêtter à viser, des sirènes alertent les vampires présents à ce moment là dans le parc. Il s'agit sans aucun doutes de sirènes de police, probablement prévenus des coups de feux suspects venant du parc, preuve qu'il reste encore des citoyens consciencieux à Chicago...
Gabriel regarde par dessus son épaule, et aperçoit que des lumières de ce qui semble être des lampes torches approchent dans sa direction et dans celle du groupe du Sabbat, et les arrivant semblent tout aussi nombreux que le groupe ici présent. Les deux frères se regardent.

"Merde... Qu'est-ce qu'on fout ?"

"Tss... Ils sont trop nombreux. Si on les massacre, ça va paraître suspect. Et on sait pas comment ils sont armés. Ils doivent croire que c'est un réglement de comptes de gangs, alors ils doivent être mieux armés que nous. En tout cas, que nos troupes..."

"Bordel... Je détèste faire ça. Mais bon, compris. On se casse les gars ! Il pointe du doigt Gabriel en montrant les dents. La prochaine fois tu vas payer, je te le garantis, tu vas voir ce que c'est de tenir tête au Sabbat !"

Les vampires se mettent à courir vers le nord du parc sans regarder derrière eux. Gabriel se retrouve seul, bien qu'il fût tenté de suivre les Sabbats, mais ceux-ci ont quitté le lieu trop vite pour pouvoir être suivit. Ainsi, le chasseur décide à son tour de s'enfoncer dans le parc pour finalement, quelques minutes plus tard, sans croiser à aucun moment l'un des policiers en ronde, trouver une sortie pour retourner dans le monde gris de Chicago.
Ainsi, le Sabbat était à ses trousses, sûrement enragé d'apprendre qu'un vampire leur avait fait affront, mais qu'en plus ce dernier n'était autre qu'un vampire qui chassait sa propre espèce. Même si cela pouvait sembler être une opportunité pour le Sabbat de se servir de lui pour affaiblir la Camarilla, ou du moins essayer, le Sabbat savait pertinement qu'il ne les écouteraient pas, et qu'il finirait par également tenter de les détruire. Il fallait donc qu'ils se débarassent du vampire le plus vite possible. Il se pourrait fortemment que les prochaines nuits soient baignés dans le sang des vampires du Sabbat, ou bien dans celui de Gabriel...

Citation :

[IN NOMINE PATRIS - PART I] TERMINE
Récompenses :
XP chronique : 5
XP roleplay : 5

Total : 10XP